Les sionistes ont violé l'accord de cessez-le-feu

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Alors que le président américain, Donald Trump, menace d’ouvrir les “portes de l’enfer” à Gaza, après que la résistance a reporté la libération des otages en raison du non-respect par l’occupation des termes de l’accord de cessez-le-feu, le quotidien américain The New York Times a rapporté, citant des responsables israéliens, l’exactitude des déclarations du Hamas.
Dans un rapport publié ce mardi, le journal américain a affirmé que “les propos du Hamas sont précis quant au non-respect par Israël de ses engagements dans la première phase de l’accord.”
Des sources israéliennes ont révélé à The New York Times qu’“Israël n’a pas respecté son engagement d’envoyer des centaines de milliers de tentes à Gaza, ainsi que d’autres fournitures.”
Elles ont également confirmé que "le Hamas, de son côté, a respecté tous les termes de l’accord dans sa première phase”, ajoutant qu’“il sera difficile de justifier la reprise de la guerre en prétextant une violation de l’accord par le Hamas.”
De son côté, la chaîne Al-Jazeera, citant ses propres sources, a affirmé que l’occupation n’a pas respecté son engagement à acheminer du carburant. Selon ces sources, “l’occupation a empêché l’entrée de 50 camions de carburant par jour à Gaza, contrairement au protocole humanitaire, et les quantités introduites sont inférieures de 50 % à celles prévues par l’accord.”
L’occupation a également interdit l’entrée du carburant destiné au secteur commercial, en violation du protocole humanitaire, et refusé de fournir du carburant aux véhicules de la défense civile et des municipalités pour la réhabilitation des routes et le déblaiement des décombres.
Selon le rapport de la chaîne d’information, seulement 53.147 tentes ont été acheminées sur les 200.000 convenues, et aucun chalet préfabriqué n’a été livré sur les 60 000 prévus.
Par ailleurs, l’occupation a empêché l’entrée de machines destinées au déblaiement des ruines et à la récupération des corps sous les décombres. "Seules 4 machines sont entrées à Gaza depuis le cessez-le-feu du 19 janvier dernier”, selon les sources d’Al-Jazeera.
Malgré ces faits, Donald Trump a ignoré cette situation et a menacé Gaza d’un “enfer” si les otages détenus par la résistance ne sont pas libérés d’ici samedi à midi. Il a cyniquement déclaré : “Ce qui reste des bâtiments sera détruit”, justifiant cela par sa volonté de faciliter la construction des complexes touristiques dont il rêve à Gaza.