Yahi regrette l’exclusion de candidats du RND des élections du Sénat

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Le secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), Mustapha Yahi, a regretté l’exclusion des noms de ses candidats dans sept wilayas, la nuit précédant la date limite de dépôt des dossiers pour les élections du renouvellement partiel du Conseil de la Nation, malgré l’obtention d’attestations d’acceptation avant la fin des délais. Selon lui, cela a privé le parti de participer à la compétition dans des bastions et fiefs du parti.
Malgré cet échec, Yahi a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement des élections. Lors d’une conférence intellectuelle tenue hier soir au siège central du parti, portant sur les Accords d’Évian de 1962, il a souligné que son parti avait réussi à se hisser à la deuxième place dans ces élections, augmentant son nombre de sièges de 10 à 14 dans le classement des partis gagnants.
Yahi a, également, considéré que la réussite du parti faisait partie du succès de ce vote, qui a vu la participation des partenaires politiques, appelant les députés élus de son parti à être au service du peuple et du pays tout au long de leur mandat.
Le responsable du parti a évoqué la crise qui frappe les relations entre Alger et Paris : « Nous apprécions les positions équilibrées et sages des courants et figures politiques et médiatiques françaises modérées, qui rejettent le langage d’escalade hostile de l’extrême droite et qui prennent en considération la profondeur des relations entre les deux pays ».
Mustapha Yahi a exprimé la disposition du parti à communiquer avec eux pour faire face aux manœuvres et plans des courants extrémistes et œuvrer à l’amélioration des relations entre les deux pays.
Sur un plan historique, Yahi a déclaré que « le contexte actuel nous impose de repenser les relations entre les deux pays sous un prisme historique, en revenant à la référence politique et juridique sur laquelle elles ont été fondées».
« Les tentatives de limiter les Accords d’Évian aux questions d’immigration ou de mobilité humaine révèlent une vision étroite et superficielle ainsi qu’une instrumentalisation politique hostile de l’extrême droite, qui ignore et évite la vérité historique ainsi que le contexte politique, social et économique du contenu du document », a-t-il ajouté.
Selon Yahi, ce document n’était pas seulement « un cadre pour organiser la relation entre l’Algérie indépendante et la France, mais aussi l’aboutissement d’une longue histoire de lutte et de résistance, reflétant l’équilibre réel des forces entre les deux parties».