Le président de l'Assemblée populaire nationale, Ibrahim Boughali, a annoncé aujourd'hui la création d'une commission chargée de rédiger une proposition de loi criminalisant le colonialisme. Cette annonce a été faite lors d'une rencontre à laquelle ont assisté les structures de la chambre basse.
Des sources responsables ont indiqué que Boughali a fourni à la commission tous les moyens et facilités nécessaires pour accomplir sa mission. Ces sources ont précisé, dans un entretien avec El Khabar, que la commission inclut un représentant de chaque groupe parlementaire ainsi que des membres de la famille révolutionnaire.
Les mêmes sources ont ajouté que cette initiative visait à "clore le débat et les interprétations sur cette question, qui a été un sujet de controverse et a suscité de nombreux débats".
Lors d'une conférence de presse, Boughali a indiqué que la commission comprenait six députés représentant les six groupes parlementaires de l'Assemblée, ainsi qu'un membre représentant les députés non affiliés, précisant que la commission serait placée sous la supervision de la présidence de l'Assemblée populaire nationale.
Il a également souligné que "la question de l'histoire de notre pays n'est pas, comme on le prétend, utilisée comme un outil de pression ou de marchandage", expliquant que "le président de la République a été clair lorsqu'il a affirmé que le dossier de la mémoire ne se déprécie pas avec le temps ou l'oubli et qu'il ne fait l'objet ni de compromis ni de marchandage".
Boughali a ajouté que la question de la mémoire n'est pas un outil de pression, mais plutôt un acte de fidélité aux sacrifices, ainsi qu'un devoir moral et historique.
Enfin, Boughali a déclaré que "sans reconnaissance des souffrances et de la réalisation de la justice historique, il ne peut y avoir de stabilité ni de paix".
Rédaction
23/03/2025 - 13:49

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