Le gouvernement du Royaume-Uni est revenu à la voie du droit et de la légalité internationale concernant la question du Sahara occidental, affirmant qu’il respecte le principe de l’autodétermination du peuple sahraoui, et exprimant sa disposition à soutenir une solution acceptable par toutes les parties au conflit, dans une démarche qui marque le retour d’un membre du Conseil de sécurité aux dispositions des chartes internationales relatives au règlement du dernier bastion du colonialisme sur le continent africain.
À ce sujet, le gouvernement britannique a déclaré dans un communiqué publié sur son site officiel : « En tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU et ami des pays de la région, la nouvelle position du Royaume-Uni vise à soutenir une solution convenue au conflit, dans le cadre du processus mené par les Nations unies et respectant le principe de l’autodétermination».
« À l’approche du cinquantième anniversaire du conflit, il est nécessaire de saisir cette occasion pour parvenir à une solution durable au conflit, une solution qui garantit un avenir meilleur pour le peuple du Sahara occidental » — une position que la diplomatie algérienne a toujours défendue, insistant sur l’importance d’un retour à la légalité internationale, précise le communiqué du gouvernement britannique.
Le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines avait déjà exprimé, à travers un communiqué, son espoir que « le Royaume-Uni, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, continue de tenir le Maroc responsable de ses obligations internationales et veille au respect de la légalité internationale, notamment de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation », après avoir exprimé sa déception face à la position précédemment affichée par le Royaume-Uni concernant la question du Sahara occidental, lorsqu’il avait soutenu le prétendu plan d’autonomie marocain.
Il convient de rappeler que l’Algérie avait déjà pris acte de la précédente position du Royaume-Uni sur la question du Sahara occidental, et avait exprimé son regret quant à son soutien au plan d’autonomie marocain. Le ministère algérien des Affaires étrangères avait expliqué que cette proposition, depuis sa présentation il y a 18 ans, n’a jamais été soumise aux Sahraouis comme base de négociation, et n’a jamais été sérieusement prise en considération par les envoyés spéciaux successifs de l’ONU, qui ont tous reconnu que l’initiative marocaine était vide de contenu et incapable de contribuer à un règlement sérieux et crédible du conflit au Sahara occidental.
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