Le chef du mouvement de la résistance islamique "Hamas" à Gaza, Khalil Al-Hayya, a confirmé la disposition à entamer immédiatement des négociations globales incluant la libération de tous les prisonniers, en échange d’un arrêt total de la guerre dans la bande de Gaza.
Al-Hayya a expliqué que "Hamas" accepte un accord qui comprendrait la libération de tous les prisonniers détenus par la résistance et un nombre convenu de prisonniers palestiniens, en contrepartie d’un arrêt complet de la guerre et d’un retrait total de la bande.
Khalil Al-Hayya a souligné que le mouvement ne fera pas partie d'une politique d'accords partiels utilisée par le Premier ministre de l'entité sioniste, Benjamin Netanyahu, comme couverture à son agenda basé sur la poursuite du génocide, même si cela implique de sacrifier ses propres prisonniers.
Khalil Al-Hayya a affirmé que la résistance et ses armes sont liées à la présence de l’occupation, en tant que droit naturel du peuple palestinien à défendre sa terre, son honneur et ses lieux saints. Il a également salué la position de l’envoyé spécial américain pour les affaires des "otages", Adam Boehler, favorable à une solution combinée entre la fin du dossier des prisonniers et la guerre, soulignant sa convergence avec la position du mouvement.
Le mouvement Hamas avait déclaré dans un communiqué publié il y a deux jours qu’il étudiait "avec une haute responsabilité nationale" la proposition reçue des médiateurs, et qu’il y répondrait dans les plus brefs délais.
Il a réitéré dans son communiqué sa position ferme selon laquelle tout accord doit conduire à un cessez-le-feu permanent et un retrait total de l’occupation.
Dans le même contexte, des médias israéliens ont rapporté que l’envoyé américain pour le Moyen-Orient, Steve Wietkoff, a déclaré aux familles des prisonniers sionistes qu’un accord sérieux était en cours d’élaboration.
De son côté, l’envoyé américain pour les affaires des "otages", Adam Boehler, a affirmé, dans une interview exclusive accordée hier au site d’Al Jazeera, qu’il garantissait l’arrêt de la guerre si les détenus à Gaza étaient libérés, évoquant la possibilité d’aboutir à un accord global.
En contrepartie, l'entité occupante propose un accord de trêve de 45 jours à Gaza pour permettre la libération des détenus.
Selon Reuters, le Hamas libérerait, lors de la première semaine, 10 otages vivants contre 120 prisonniers palestiniens condamnés à la perpétuité, en plus de plus de 1 000 Palestiniens arrêtés depuis le 7 octobre 2023.
La proposition prévoit également le retrait des forces sionistes vers les positions qu’elles occupaient dans Gaza avant l’effondrement de l’accord de cessez-le-feu du 18 mars, la libre circulation des Palestiniens par le corridor de Netzarim qui sépare le nord et le sud de la bande de Gaza, la reprise de la distribution de l’aide humanitaire, et le début des travaux de reconstruction des infrastructures.
L’accord stipule également le lancement de pourparlers avec les médiateurs égyptiens, qataris et américains pour mettre fin à la guerre. Ensuite, Hamas fournirait des preuves de vie des otages encore vivants et remettrait les dépouilles des détenus décédés.
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