Le Premier ministre de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahu, s’est rendu ce mercredi dans les zones sous contrôle de l’entité dans le sud de la Syrie. Selon la chaîne de diffusion sioniste, la visite a également impliqué les ministres de la Défense, Israël Katz, et des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, ainsi que le chef d’état-major de l’armée, Eyal Zamir, et le directeur du Shin Bet, David Zini.
Le déplacement a permis au gouvernement israélien d’inspecter une installation militaire et de rencontrer les soldats sur le terrain, louant leur performance pendant le conflit et répondant à leurs questions. Netanyahu a déclaré : « Nous attachons une grande importance à nos capacités ici, défensives et offensives, pour protéger nos alliés druzes et surtout l’État d’Israël et ses frontières nord, face au plateau du Golan. »
Il a ajouté : « J’apprécie non seulement ce que vous faites, mais aussi le fait que vos familles y participent. Je tiens à vous transmettre les remerciements non seulement du gouvernement, mais également des citoyens et de l’État d’Israël. »
De son côté, Damas a condamné cette visite et le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié le déplacement de Netanyahu et des ministres sionistes de Défense et des Affaires étrangères de « visite illégale » et a estimé qu’il constitue « une nouvelle tentative d’imposer un fait accompli contraire aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ».
La chaîne a précisé que cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts américains visant à conclure un accord de sécurité entre l’Etat hébreux et la Syrie. Le président syrien, Ahmed al-Charaa, avait récemment déclaré au Washington Post que les négociations avaient « bien progressé », mais qu’un accord final nécessitait le retour de l’entité sioniste à ses frontières de décembre 2024, soulignant que l’expansion sioniste dans le sud syrien n’est pas seulement une question de sécurité mais également de ambitions politiques.
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