Monde

Réactions internationales à l’attaque sioniste contre l’Iran

Condamnations massives et appels à l’arrêt de l’agression

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Les réactions internationales se succèdent après l’attaque lancée à l’aube ce vendredi par l’entité sioniste contre plus de 10 sites iraniens, ayant causé des dizaines de morts et de blessés, dont 50 civils jusqu’à présent, parmi eux des femmes et des enfants, à la suite de frappes ayant visé des zones résidentielles, ainsi que des installations militaires et nucléaires.

Nations Unies

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré ce vendredi que « Le secrétaire général condamne toute escalade militaire au Moyen-Orient, et se dit particulièrement préoccupé par les attaques israéliennes contre des installations nucléaires iraniennes, alors que se tiennent des négociations entre l’Iran et les États-Unis sur le programme nucléaire. »

Et d’ajouter « Le secrétaire général appelle les deux parties à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter une glissade vers un conflit plus large, une situation que la région ne pourrait supporter. »

Royaume-Uni

De son côté, le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé ce vendredi à la retenue et à un retour à la diplomatie, à la suite des frappes sionistes contre l’Iran, qu’il a jugées inquiétantes.

Il a affirmé dans un communiqué « Les informations concernant ces frappes sont préoccupantes. Nous exhortons toutes les parties à désamorcer les tensions d’urgence. L’escalade ne profite à personne dans la région. »

« La stabilité au Moyen-Orient doit être une priorité. Nous appelons les parties à la désescalade. »

Australie

L’Australie a exprimé sa profonde inquiétude face à l’escalade entre l’entité et l’Iran, estimant qu’elle « menace d’aggraver l’instabilité dans une région déjà fragile ».

France

La France a appelé toutes les parties à la retenue. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle a rappelé le droit de l’entité sioniste à se défendre face à toute attaque.

Chine

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré « Nous nous opposons à toute violation de la souveraineté, de la sécurité et de l’intégrité territoriale de l’Iran, ainsi qu’à toute escalade du conflit ou extension des affrontements dans la région. »

Qatar

Le Qatar a exprimé sa condamnation ferme et son profond rejet de l’attaque sioniste contre l’Iran, y voyant une violation flagrante de la souveraineté iranienne et des règles du droit international.

Le Qatar a également exprimé sa profonde inquiétude face à cette escalade dangereuse qui, selon lui, « s’inscrit dans un schéma répétitif de politiques agressives menaçant la sécurité régionale et entravant les efforts de désescalade et de résolution diplomatique. »

Sultanat d’Oman

Le Sultanat d’Oman, médiateur dans les négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis, a déclaré « Nous considérons cet acte comme une escalade grave et irresponsable, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et du droit international. C’est un comportement agressif inacceptable et persistant, qui sape la stabilité régionale. »

Oman tient l’entité sioniste responsable de cette escalade et de ses conséquences, et appelle la communauté internationale à « Adopter une position claire et ferme pour mettre fin à cette politique dangereuse, qui menace d’éliminer toute solution diplomatique et de compromettre la sécurité régionale. »

Arabie Saoudite

L’Arabie Saoudite a exprimé sa condamnation et son rejet catégorique des agressions sionistes contre l’Iran, les qualifiant d’atteinte à sa souveraineté et à sa sécurité, ainsi que de violation flagrante des lois et normes internationales.

Dans un communiqué, elle affirme « Le royaume condamne fermement ces attaques atroces et appelle la communauté internationale et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités pour mettre fin immédiatement à cette agression. »

Émirats arabes unis

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats a condamné avec la plus grande fermeté l’agression sionistes contre des zones du territoire iranien, exprimant sa profonde inquiétude face à l’escalade en cours et à ses conséquences sur la sécurité régionale.

Il a également souligné l’importance de « faire preuve de la plus grande retenue et de sagesse pour éviter une extension du conflit. »

Jordanie

La Jordanie a condamné l’attaque sionistes contre l’Iran, la qualifiant d’atteinte et de violation flagrante de la souveraineté d’un État membre des Nations Unies, et de transgression manifeste du droit international.

Le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères a mis en garde contre « les conséquences de cette escalade, qui menace la sécurité et la stabilité de la région et accentue les tensions. »

Égypte

Dans un communiqué, l’Égypte a condamné les frappes sionistes contre l’Iran, les qualifiant de « grave escalade régionale ».

Turquie

Le ministère turc des Affaires étrangères a condamné l’attaque contre l’Iran et appelé le gouvernement sioniste à « mettre immédiatement fin à ses actions agressives susceptibles de provoquer des conflits plus larges ».

Mouvement Hamas

Le mouvement de résistance islamique Hamas a condamné « l’agression barbare » menée par l’occupation contre l’Iran.

Dans un communiqué, le mouvement a déclaré « L’offensive massive menée ce matin par l’entité sioniste contre la République islamique d’Iran constitue une escalade dangereuse, qui menace d’embraser la région, et reflète la volonté du gouvernement extrémiste de Netanyahou de plonger la région dans une confrontation ouverte. »

Mouvement Houthi (Yémen)

Les Houthis ont condamné l’attaque contre l’Iran, affirmant que Téhéran avait « tout à fait le droit de répondre par tous les moyens possibles et de poursuivre le développement de son programme nucléaire ».

Dans un communiqué publié sur Telegram, le bureau politique d’Ansar Allah a déclaré « Nous condamnons fermement l’agression barbare de l’entité sioniste contre la République islamique. »

À noter que l’entité sioniste a mené, à l’aube de ce vendredi, des frappes sur plusieurs régions de Téhéran, touchant notamment des immeubles résidentiels.

Parmi les personnalités tuées lors de ces attaques figurent : Le général Hussein Salami, commandant en chef des Gardiens de la révolution, Fereydoun Abbasi, député et ancien président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, Le général Gholam Ali Rashid, commandant du quartier général de Khatam al-Anbiya, Mohammad Mehdi Tehranchi, scientifique nucléaire et président de l’université islamique Azad.