Le ministre américain de la Défense annonce le déploiement de capacités militaires supplémentaires au Moyen-Orient
Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a déclaré lundi que les États-Unis allaient renforcer leur présence militaire et diplomatique au Moyen-Orient par le déploiement de « capacités supplémentaires ».
Dans une interview accordée à la chaîne Fox News, Hegseth a affirmé : « Nous sommes en état d’alerte. Nous avons clairement indiqué dès le départ que nous étions présents dans cette région pour protéger nos citoyens et nos forces. »
Il a souligné que les forces américaines protégeraient la présence militaire et diplomatique des États-Unis dans la région du Moyen-Orient, dans le contexte des affrontements actuels entre l’Iran et l’entité sioniste.
Le ministre de la Défense a également précisé que le président américain Donald Trump espérait toujours une solution pacifique entre l’entité et l’Iran, notamment à travers un accord sur le dossier nucléaire.
Dans une publication sur la plateforme X (anciennement Twitter), Pete Hegseth a ordonné le déploiement de « capacités supplémentaires » pour protéger les troupes américaines dans la région.
Le Pentagone a annoncé lundi le redéploiement du porte-avions USS Nimitz et de son groupe d’attaque complet, depuis le sud de la mer de Chine vers le Moyen-Orient, dans un contexte de tensions croissantes entre l’entité sioniste et l’Iran.
Un programme de suivi des vols a révélé que plus de 28 avions ravitailleurs de l’armée de l’air américaine avaient décollé de leurs bases depuis dimanche et survolaient l’océan Atlantique, selon le site spécialisé The War Zone. Ces avions sont utilisés pour ravitailler en vol les chasseurs et bombardiers de l’armée américaine.
Mis en service en 1976, l’USS Nimitz est actuellement le plus ancien porte-avions encore actif dans la marine américaine. Son retrait du service est prévu pour 2026.
Selon Fox News, sa présence actuelle au Moyen-Orient est particulièrement symbolique, car le navire se trouvait déjà dans la région en 1980, lorsque ses hélicoptères ont participé à l’opération américaine avortée « Eagle Claw », destinée à libérer les otages américains retenus à l’ambassade des États-Unis à Téhéran.
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