Nation

Bouden : Il n’y a plus de clans en Algérie, seulement des institutions

Lors de son premier rassemblement populaire à Chlef, depuis sa désignation à la tête du RND il y a environ deux mois.

  • 162
  • 1:33 Min

Lors de son premier rassemblement populaire à Chlef depuis son élection à la tête du RND, il y a environ deux mois, le secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), Mondher Bouden, a affirmé que l’Algérie ne connaît plus ce qu’on appelle “les clans” ou les “luttes de clans”, des termes souvent utilisés à chaque nomination ou limogeage de responsables.

S’exprimant ce samedi à Chlef, Bouden a critiqué les fausses informations circulant dans certains médias et sur les réseaux sociaux, affirmant que l’Algérie est un État d’institutions, et que tous les changements qui s’opèrent s’inscrivent dans ce cadre institutionnel.

Faisant allusion à certaines pages ayant évoqué une date, le 3 octobre, pour organiser des manifestations revendicatives, il a déclaré que « l’Algérie n’est pas un État dirigé par des pages Facebook ou des comptes fictifs sur TikTok qui menacent sa stabilité, mais bien un État d’institutions. »
À cette occasion, Bouden a également critiqué une chaîne arabe pour avoir diffusé une vidéo truquée mettant en doute la contribution de l’Algérie à la défense de la nation arabe. Il a répondu en rappelant que l’Algérie avait soutenu l’Égypte dans ses guerres contre l’entité sioniste, notamment en envoyant 100 chars, 14 avions, ainsi que diverses ressources humaines, logistiques et politiques.

Sur le plan national, Bouden a mis en garde contre trois "guerres" majeures auxquelles l’Algérie fait face, la drogue,
la migration clandestine des jeunes, les fake news (fausses informations).
Il a évoqué l’affaire récente de plusieurs adolescents scolarisés ayant fui vers l’Espagne à bord d’un bateau volé, et a déclaré, de manière implicite « je me demande comment un adolescent peut se plaindre du chômage ou de l’absence d’un avenir clair. »
Sur le volet économique et du développement, il a évoqué le dossier de l’industrie automobile, qu’il a décrit comme progressant lentement mais sûrement, dans le but de l’asseoir sur des bases solides.