L’Assemblée populaire nationale (APN) a adopté, ce lundi, en séance plénière, la loi relative à la mobilisation générale. La session a été présidée par le président de l’APN, Brahim Boughali, en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boujemaa, et de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou.
Ce texte fixe les dispositions relatives à la mobilisation générale, conformément à l’article 99 de la Constitution. À cette occasion, le ministre de la Justice a indiqué que cette loi contribuera à "enrichir le dispositif législatif national en permettant de prendre toutes les mesures nécessaires pour une préparation optimale face à toute menace potentielle, notamment dans le contexte géostratégique mondial et régional actuel, marqué par des mutations rapides auxquelles il convient de s’adapter".
La loi stipule que l’ensemble des secteurs de l’État ainsi que la société civile sont concernés par la mobilisation générale. Le texte précise également les modalités de passage de l’état de paix à celui de guerre, en mobilisant les ressources humaines et matérielles pour soutenir l’effort de guerre.
Le document souligne que la mobilisation générale se fera en coordination entre le ministère de la Défense nationale et dix autres départements ministériels.
L’annonce de ce projet de loi, lors du Conseil des ministres du 20 avril 2025, a suscité une large polémique et des inquiétudes au sein de l’opinion publique, dans un climat de tensions croissantes avec les pays du Sahel, notamment le Mali, suite à l’incident du drone survenu début avril.
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