Dans un article controversé signé par le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, le site El Confidencial a affiché un alignement clair avec les thèses marocaines, en adoptant un discours hostile à l’égard de l’Algérie.
L’article n’était qu’un assemblage de fausses informations, dont la plus notable est l’allégation de la présence de l’ancien directeur général de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure à Alicante, en Espagne, alors que des sources fiables confirment qu’il n’a jamais quitté le territoire national.
La campagne de désinformation ne s’est pas arrêtée là, mais a également visé le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, dans une tentative manifeste de faire pression sur Madrid et d’influencer ses orientations politiques. Cette campagne médiatique, orchestrée par les relais de El Confidencial, porte clairement l’empreinte du Makhzen et de ses appareils bien connus pour la fabrication de mensonges, une méthode récurrente dès qu’il s’agit de semer la confusion autour de l’Algérie ou de faire chanter les partenaires de l’Espagne.
Le site en question a publié sa fausse information de manière sensationnaliste, prétendant une « fuite spectaculaire » de l’ancien directeur des services de renseignement intérieur, le général Abdelkader Haddad (surnommé Nasser El Djen), vers l’Espagne par voie maritime comme migrant clandestin.
Ce scénario, non étayé par la moindre preuve matérielle, reflète sans l’ombre d’un doute un agenda de propagande visant à attaquer l’Algérie et ses institutions sécuritaires, en tentant de créer une image fallacieuse de conflits internes.
L’article trompeur, qui reprend des thèses malveillantes, s’inscrit dans une série de campagnes médiatiques orchestrées par les cercles du Makhzen et leurs relais journalistiques, coutumiers de la fabrication de « scoops mensongers » dans le but de ternir l’image de l’Algérie et de compromettre sa stabilité.
Des informations vérifiées confirment que Nasser Djen n’a jamais quitté le territoire national, ce qui rend ce récit purement et simplement une fabrication médiatique destinée à tromper l’opinion publique espagnole et internationale.
Selon plusieurs observateurs, cette campagne n’est qu’un nouvel épisode dans une longue série de fausses informations visant à brouiller la position constante de l’Algérie sur les questions régionales, notamment son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, ainsi qu’à saper la confiance entre l’Algérie et ses partenaires européens.
Autre surprise, le journal français Le Monde, qui se revendique d’un journalisme professionnel et se veut une référence en Europe voire dans le monde, est lui aussi tombé dans le piège de ce mensonge, traitant le sujet comme un fait avéré, allant jusqu’à développer des récits fictifs sur une prétendue lutte de clans au sein du pouvoir algérien — ce qui soulève des questions sur sa crédibilité professionnelle et son alignement sur les campagnes dirigées contre l’Algérie.
La désinformation ne s’est pas arrêtée aux médias traditionnels, mais s’est étendue aux réseaux sociaux, où certains activistes se sont empressés de relayer les fausses nouvelles, mus soit par une légèreté journalistique, soit par des arrière-pensées politiques douteuses.
Plus grave encore, certains de ces individus se présentant comme des « opposants » aux autorités algériennes, établis en Europe, ont contribué à amplifier l’histoire, tentant de l’exploiter pour attiser l’opinion publique et salir l’image des institutions de l’État — dans un discours qui ne laisse place ni au doute ni au droit légitime de s’interroger sur l’origine de ces récits fictifs.
Ces campagnes répétées contre l’Algérie, ses institutions et ses figures, révèlent que la cible ne se limite plus à quelques plumes connues pour leur hostilité, mais s’inscrit dans un système organisé impliquant des médias occidentaux, des plateformes numériques et des voix rémunérées à l’étranger — le tout au service d’une stratégie alignée visiblement sur les thèses du Makhzen et ses bras médiatiques.
La seule vérité confirmée est que la prétendue « affaire de la harga » n’a jamais eu lieu, et que la personne concernée n’a jamais quitté le territoire national. D’où cette question centrale et toujours d’actualité :
jusqu’à quand les médias occidentaux, complices de cercles néocoloniaux bien connus et de leurs pions régionaux, continueront-ils à être les instruments de la fabrication de mensonges contre l’Algérie ?
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