Le pôle pénal spécialisé dans les affaires de corruption financière et économique près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a prononcé ce lundi de lourdes peines à l’encontre des trois candidats à l’élection présidentielle du 7 septembre 2024 : Saïda Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi, impliqués dans un dossier de corruption.
Le tribunal a condamné l’homme politique Belkacem Sahli, la femme d’affaires Saïda Neghza, ainsi que l’activiste Abdelhakim Hamadi à 10 ans de prison ferme, assortis d’une amende d’un million de dinars algériens chacun.
Les enfants de Saïda Naghza ont, quant à eux, écopé de peines allant de 6 à 8 ans de prison ferme. Les autres accusés — dont des élus, des membres de la Confédération Générale des Entreprises et des citoyens — ont été condamnés à des peines allant de la relaxe à 5, 6 et 8 ans de prison ferme.
Les charges retenues contre les prévenus incluent : octroi d’avantages injustifiés, abus de fonction, trafic d’influence, remise ou promesse de dons en espèces pour l’obtention ou la tentative d’obtention de voix électorales, ainsi que des faits d’escroquerie.
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