Dans le cadre de ses efforts visant à soutenir la guerre génocidaire contre la population de Gaza, les autorités américaines ont décidé d'imposer des sanctions à toute personne apportant de l’aide, ne serait-ce qu’une simple gorgée d’eau.
Hier, elles ont publié une liste d’associations et de personnes accusées de financer le mouvement de résistance Hamas, parmi lesquelles figure l’association algérienne « El Baraka ».
Le communiqué du département du Trésor américain n’a fourni aucune preuve à l’appui de ces accusations, se contentant de publier une liste qui inclut des associations provenant de plusieurs pays, notamment des Pays-Bas.
Selon le communiqué publié ce mardi, "le président de l’association, Ahmed Brahimi, aurait transféré une partie des fonds collectés pour les remettre au Hamas", classé comme organisation terroriste par l’Occident. Bien évidemment, aucune preuve n’a été fournie, et cette décision vise avant tout à affamer davantage la population de Gaza en s’attaquant aux rares associations qui continuent d’y opérer et d’apporter une aide humanitaire à un peuple victime d’un génocide.
Les sanctions imposées comprennent le gel des avoirs et biens situés aux États-Unis, ainsi que des sanctions à l’encontre de toute entité ou organisme ayant des liens avec les personnes et associations figurant sur cette liste.
L’association El Baraka active dans un cadre caritatif depuis plusieurs années, tant au niveau national qu’international. Elle a récemment concentré ses efforts sur la bande de Gaza, où elle a créé plusieurs antennes et poursuit son action humanitaire depuis le début de l’agression.
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