Israël fait appel aux femmes

Le journal américain The Wall Street Journal a révélé ce dimanche que l’entité sioniste commence à s’appuyer de manière croissante sur les femmes dans les lignes de combat en première ligne à Gaza, au Liban et en Syrie, en raison d’une grave pénurie d’hommes dans ses forces armées.

Dans un article intitulé « Israël s’appuie de plus en plus sur les femmes en première ligne pour résoudre le problème de pénurie de soldats », le journal explique que les femmes représentent désormais environ 21 % des soldats combattants dans l’armée d’occupation, bien que de nombreux postes de combat clés leur restent toujours interdits.

Le journal ajoute que l’intégration des femmes dans les combats constitue une solution partielle au grave manque d’effectifs masculins. Avant les attaques du 7 octobre 2023, les femmes étaient formées au combat, mais leurs fonctions se limitaient principalement à la garde de sites dans les territoires occupés ou à la gestion de checkpoints en Cisjordanie, des missions considérées comme moins risquées que les affrontements directs.

Cependant, la situation a radicalement changé. Les femmes participent désormais aux combats sur le terrain à Gaza, au Liban et en Syrie — une évolution que le journal qualifie de surprenante, voire impensable auparavant. The Wall Street Journal affirme que près d’un soldat sur cinq engagé au combat aujourd’hui est une femme — un taux supérieur à celui observé dans plusieurs armées occidentales modernes, selon des experts militaires.

Ce pourcentage contribue à atténuer la grave pénurie d’hommes au sein de l’armée de l’entité sioniste, près de 20 mois après le début de son agression contre la bande de Gaza.

Le recours croissant à des femmes en première ligne reflète clairement l’ampleur de la crise que traverse l’armée d’occupation, en raison de l’épuisement de ses ressources humaines, surtout avec la poursuite des affrontements et l’intensification des frappes de la résistance palestinienne et libanaise.

Les opérations de résistance menées à Gaza et au Liban ont infligé des pertes considérables en vies humaines et en matériel aux forces d’occupation, obligeant l’entité sioniste à ajuster sa stratégie militaire, notamment en envoyant davantage de femmes au front pour compenser la pénurie d’hommes.

Ces développements révèlent la fragilité de la situation militaire de l’entité, soulevant des questions sur sa capacité à poursuivre l’affrontement contre une résistance qui redouble d’efforts et élargit le champ de ses opérations. Cette évolution reflète également des transformations sociales internes au sein de l’entité, où les femmes assument désormais des rôles combattants jusque-là inattendus, dans le contexte d’une guerre totale qui affecte toutes les strates de la société sioniste.