Quand la prostituée donnes des leçons sur la vertu ! Oui, c’est bien la situation du voisin marocain malade. Le site marocain Hespress a révélé un soi-disant « grand secret » concernant la mort d’officiers algériens lors d’une frappe aérienne menée par l’entité sioniste contre des sites relevant des Gardiens de la révolution iranienne à Téhéran. Le média a mentionné la mort de quatre hauts gradés algériens : Lamine Zoughar, Mustefa Dahrouch, Saïd Rachedi et Tajeddine Meghouli. Puis, dans une contradiction flagrante, le même site, qui relaie fidèlement les positions des services de renseignement marocains, s’est demandé quelle était l’étendue de la coopération militaire entre l’Algérie et Téhéran, avant de démentir ses propres propos en affirmant : « D’autant plus qu’aucune présence militaire algérienne en Iran n’a été officiellement annoncée. »
L’Algérie se distingue, dans ce climat régional tendu, comme un État stable, souverain, jouissant d’un large respect sur la scène internationale, fidèle à ses positions de principe en faveur des causes de libération et de justice. Elle ne tombe ni dans les pièges de l’incitation ni dans la manipulation. Et malgré cette stature, elle se retrouve périodiquement ciblée par les porte-voix marocains et un appareil médiatique orienté, adoptant des récits fabriqués pour nuire à son image. Leur seul « grief » : que l’Algérie incarne un modèle d’État à la décision indépendante dans une région en perpétuelle fracture.
Une fuite en avant
Une question légitime se pose alors : pourquoi ces campagnes mensongères émanent-elles régulièrement du Maroc ? Pourquoi ses dirigeants ne se penchent-ils pas sur les multiples maux internes du pays – des crises économiques et sociales explosives à la protection de ses enfants contre les réseaux de prostitution – au lieu de fabriquer, en étroite coordination avec leurs alliés néocoloniaux, de faux dossiers contre l’Algérie ? La réponse réside, sans aucun doute, dans le contraste frappant entre les réalités des deux pays.
Tandis que l’Algérie avance avec constance dans la construction de ses institutions et dans le développement d’une économie affranchie de la dépendance, en menant des réformes profondes, le Maroc, quant à lui, vit sous un régime malade, maquillé médiatiquement, mais miné par une multitude de crises : aggravation des inégalités sociales, vie chère, recul des libertés, tensions populaires grandissantes traduites par des protestations et des manifestations en hausse.
Et au lieu d’affronter ces crises avec courage et responsabilité, le régime marocain choisit, comme à son habitude, de détourner l’attention en créant un « ennemi extérieur », et cet ennemi, c’est souvent l’Algérie.
Incitation contre l’Algérie
Ce qui suscite à la fois étonnement et indignation, c’est que ce régime, qui ne cesse d’attaquer l’Algérie sur le plan politique et médiatique, continue parallèlement à approfondir son alignement stratégique et militaire avec l’entité sioniste, laquelle commet quotidiennement des massacres documentés contre le peuple palestinien à Gaza.
Le Maroc est devenu, selon des rapports internationaux incontestables, une base arrière pour des activités de renseignement et militaires sionistes menaçant la sécurité régionale – y compris celle de la Palestine. C’est une trahison ouverte des principes fondamentaux de la nation arabe et islamique. Au lieu de soutenir le peuple palestinien assiégé à Gaza, le régime marocain malade ouvre ses portes aux experts sécuritaires et militaires sionistes, allant même jusqu’à partager des informations et des positions politiques utilisées contre les factions de la résistance. Comment un régime qui prétend défendre la "légitimité" peut-il s’allier avec ceux qui massacrent des enfants à Gaza ? Et comment peut-il justifier, au peuple marocain frère, cette soumission totale à une entité qui insulte continuellement les peuples arabes ?
Soutien explicite à l’agression contre l’Iran
Et pour aggraver encore le tableau, le régime marocain ne se contente pas de sa complicité contre la résistance palestinienne, mais des analyses et rapports révèlent qu’il aurait joué un rôle – direct ou indirect – dans l’agression israélienne récente contre l’Iran, par le biais d’un soutien logistique ou de coordination renseignementière.
À l’opposé, l’Algérie reste constante dans ses positions : elle rejette toute ingérence dans les affaires internes des États et condamne ouvertement l’agression israélienne – que ce soit contre Gaza, l’Iran, le Liban, la Syrie, le Yémen ou le Soudan. Elle appelle au respect de la souveraineté nationale comme fondement de la stabilité régionale et internationale.
Les calomnies, mensonges et manipulations propagés contre elle ne sont que des tentatives désespérées de salir l’image d’un pays qui refuse de se soumettre aux diktats des anciennes ou nouvelles puissances dominantes. L’Algérie n’a jamais interféré dans les affaires de ses voisins et n’a jamais adopté de politique hostile ; elle a toujours été la voix de la raison et de la sagesse dans la région – de la Libye au Mali, en passant par la Palestine et le Sahara occidental.
Accuser faussement l’Algérie d’actions ou d’intentions hostiles révèle l’égarement de ceux qui propagent de telles accusations, et leur incapacité à comprendre la véritable posture algérienne : défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, protéger la souveraineté nationale et rejeter toute forme de domination étrangère – qu’elle se manifeste sous forme de colonialisme classique ou d’alliances douteuses.
Conscience plus forte que la désinformation
Les campagnes menées aujourd’hui contre l’Algérie ne sauraient dissimuler la vérité. Les peuples arabes et maghrébins sont aujourd’hui plus conscients que jamais. Ils comprennent que derrière ce vacarme médiatique se cachent des intérêts étroits et des agendas épuisés d’un régime marocain malade, qui ne fait que retarder l’inévitable.
L’Algérie restera, qu’on le veuille ou non, la voix de la dignité, une épine dans la gorge des prédateurs, et un refuge sûr pour ceux qui recherchent la justice.
Commentaires
Participez Connectez-vous
Déconnexion
Les commentaires sont désactivés pour cet publication.