Le Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Yousfi Aouchiche, a appelé ce samedi à l’ouverture d’un « dialogue national sérieux » rassemblant les différentes forces vives du pays, afin de faire face aux défis actuels et futurs. Selon lui, la réussite d’une telle initiative constitue une responsabilité partagée entre tous les acteurs politiques et sociaux.
S’exprimant lors d’une activité partisane dans la daïra de Souk El-Tenine, dans la wilaya de Béjaïa, après la commémoration des massacres du 8 mai 1945 à Kherrata, Aouchiche a souligné la nécessité d’élaborer une vision globale pour des réformes politiques et institutionnelles, estimées aujourd’hui plus que jamais urgentes pour construire un État fort, démocratique et juste.
Évoquant la controverse autour des récentes déclarations de l’historien Mohamed El Amine Belghit jugées offensantes envers la dimension amazighe de l’identité nationale, Aouchiche a insisté sur l’importance de préserver les constantes nationales et de rejeter les discours de haine et de division. Il a affirmé que la question de l’identité algérienne est tranchée sur les plans populaire et constitutionnel, et que toute tentative de semer la discorde dans ce domaine est vouée à l’échec.
Sur le plan partisan, le FFS s’emploie à relancer une dynamique politique et organisationnelle à l’intérieur de ses structures en perspective des prochaines échéances électorales. Le parti a également réaffirmé son rejet de la gestion unilatérale des affaires publiques et a plaidé pour une approche politique fondée sur l’ouverture et le dialogue.
Enfin, Aouchiche a rendu hommage aux victimes des massacres du 8 mai 1945, qualifiés d’actes barbares perpétrés par le colonisateur français et a appelé à leur reconnaissance en tant que martyrs, en hommage à leurs sacrifices pour la libération nationale.
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