Il est attendu que les anciens membres, ainsi que les nouveaux élus et nommés, soient convoqués pour assister à la séance d’installation des nouveaux membres — élus et nommés au sein du tiers présidentiel du Conseil de la Nation — et à l’annonce du président de la chambre haute du Parlement durant la semaine en cours, selon des sources parlementaires, avec une forte probabilité que cela se tienne mercredi.
La séance comprendra, conformément aux procédures stipulées dans la Constitution et le règlement intérieur de l'institution, les cérémonies de validation des mandats ainsi que l’élection ou la désignation du nouveau président du Conseil.
La première séance sera présidée par un bureau provisoire composé du membre le plus âgé et des deux plus jeunes membres, jusqu’à l’élection du président du Conseil de la Nation.
Ce bureau supervisera l’appel nominal des membres élus et nommés, selon la déclaration remise par la Cour constitutionnelle et la liste des membres désignés. Ensuite, une commission de validation des mandats composée de vingt membres sera formée selon le principe de représentation proportionnelle. Le rapport de cette commission sera ensuite soumis à approbation, avant de passer aux procédures d’élection ou de désignation du président du Conseil.
S’il n’y a qu’un seul candidat — ce qui est le scénario le plus probable —, il sera proclamé élu à main levée s’il obtient la majorité des voix. En cas de candidatures multiples, un vote secret sera organisé. Le candidat ayant obtenu la majorité absolue des voix des membres du Conseil sera proclamé élu. Si aucun candidat ne l’obtient, un second tour est organisé dans un délai maximal de 24 heures entre les deux candidats ayant obtenu le plus de voix. Le candidat recueillant la majorité relative sera alors élu. En cas d’égalité parfaite, le candidat le plus âgé est déclaré vainqueur.
La candidature à la présidence du Conseil de la Nation est soumise aux mêmes conditions constitutionnelles strictes que celles exigées pour la présidence de la République, telles que précisées à l’article 87 de la Constitution. Parmi ces conditions : être de nationalité algérienne d’origine, pour le candidat et son épouse ; justifier de la nationalité d’origine des deux parents ; être de confession musulmane ; être âgé d’au moins 40 ans révolus au jour de l’élection ; jouir pleinement de ses droits civils et politiques ; justifier que son épouse possède uniquement la nationalité algérienne d’origine ; résider de manière permanente en Algérie, et ce depuis au moins 10 ans sans interruption avant le dépôt de candidature ; ne pas avoir de parents impliqués dans des actes contre la Révolution du 1er Novembre 1954, s’il est né après juillet 1942 ; enfin, présenter une déclaration publique de ses biens, immobiliers et mobiliers, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
La Présidence de la République avait annoncé jeudi la nomination de six membres dans le cadre du tiers présidentiel : Le colonel à la retraite Mustapha Lahbiri, ancien directeur général de la protection civile, reconduit dans ses fonctions ; L’ancien membre du Conseil Ayache Djebablia, du parti du Front de libération nationale, ex-président de la commission de l’agriculture, Dalila Ben Djoudi, présidente du Forum pour le soutien et la promotion de la femme rurale et membre du Conseil national économique, social et environnemental , Aissa Bouragba, chef de cabinet du président actuel du Conseil et ancien directeur des relations extérieures de la chambre haute , Belkacem Boukhari, ancien directeur de la justice militaire , Et Hadj Belghouthi, membre de la direction du parti Front El-Moustakbal et ancien chef de son groupe parlementaire à l’Assemblée populaire nationale.
À ce jour, 11 sièges restent vacants au sein du Conseil, selon des sources internes, et la liste de leurs titulaires sera annoncée ultérieurement, conformément à la tradition instaurée depuis la création de l’institution il y a un quart de siècle.
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