Nation

Pluies et vents dans le centre et l'est du pays

la validité du bulletin s'étendra jusqu'à 21h

  • 216
  • 1:33 دقيقة

La présidente de la séance de comparution immédiate au tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger, a condamné ce soir le journaliste et écrivain Saad Bouakba à trois ans de prison avec sursis, assortis d’une amende d’un million de dinars, ce qui signifie qu’il quittera la prison aujourd’hui.
Elle a également condamné le gestionnaire de la plateforme “Ro’ya”, Harraoui Abdehalim, à une année de prison avec sursis et à une amende de 500 000 dinars, avec la fermeture définitive de la plateforme et la confiscation de ses équipements.

Saad Bouakba avait été poursuivi dans l’affaire dite de « l’atteinte aux symboles de la Révolution » la semaine dernière dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Le procès avait été reporté à aujourd’hui, suite à des déclarations médiatiques concernant le sort des fonds du Front de Libération Nationale. La fille du défunt Ahmed Ben Bella avait estimé que ces déclarations portaient atteinte à son père et avait déposé plainte contre le journaliste.

Un précédent communiqué du procureur de la République indiquait « l’entretien journalistique comportait des informations fausses, erronées et diffamatoires portant atteinte aux symboles de l’État et aux symboles de la Révolution de libération nationale, affirmant que ses dirigeants s’étaient partagé de manière illégale les fonds du FLN et les avaient déposés sur leurs comptes personnels. »

Selon ce communiqué, Bouakba a été poursuivi pour délit d’outrage et diffamation commis au moyen des technologies de l’information et de la communication à l’encontre des symboles de la Révolution de libération nationale,
Délit de publication et de diffusion intentionnelle, par quelque moyen que ce soit, de fausses informations ou rumeurs exposées au public.
Il a également été reproché au prévenu Harraoui Abderahim, gestionnaire de la chaîne, le délit d’« outrage et diffamation commis au moyen des technologies de l’information et de la communication à l’encontre des symboles de la Révolution de libération nationale ».