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L'historien Omar Carlier, spécialiste du mouvement national algérien, a rendu l'âme, aujourd'hui, en France, à l'âge de 78 ans. Connu pour sa thèse volumineuse sur l'histoire de l'Algérie intitulée" socialisation politique et acculturation par la modernité, de l'étoile nord Nord-africaine au front de libération nationale de 1926 à 1954" soutenu en france sous la direction de Jean Lica.Il avait quitté l'Algérie en 1993 , a contre cœur, pour fuir les pressions et menaces qui pesaient sur sa famille, avant de décrocher des postes d'enseignant universitaire à Clermont Ferrand et puis à la Sorbonne avant d'être recruté comme maître des conférences à Paris 7 jusqu'à sa retraite en 2013. Établit en Algérie a partir de 1968 dans le cadre de la coopération, il avait élit domicile à Oran, comme enseignant de droit et de sciences politiques, où il fera la rencontre de son épouse algérienne spécialiste en histoire et documentaliste. Il s'était converti à l'islam en prenant le nom d’Omar, au lieu de Jean-Louis Carlier, ne en 1943 d'une famille catholique conservatrice au val d'Oise région parisienne.Son parcours universitaire fût jalonné de plusieurs ouvrages et travaux sur le mouvement national algérien, en plus de l'encadrement de plusieurs thèses, dont une d’Amar Mohand Ameur sur la crise de l'été 1962 et une autre sur la crise berbériste de 1949 d’Ali Guenoun.

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