« Nous traversons des crises dont certaines ont glissé vers des guerres directes, il s’agit des guerres de cinquième génération qui se sont propagées à toutes les régions de notre monde, dont l’espace s’est rétréci grâce aux réalisations de l’esprit humain par le biais des technologies modernes de communication et des innovations de l’intelligence artificielle», a déclaré ce samedi le ministre de la Communication, Mohamed Meziane.
Dans une allocution prononcée lors d'une cérémonie organisée par le ministère de la Communication à l’hôtel Aurassi à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, présidée par le Premier ministre, Nadir Larbaoui et placée sous la haute les hospices du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Meziane a souligné que « nous sommes réunis pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse afin d’évaluer la situation générale du secteur des médias et de la communication dans notre pays, de faire face aux défis professionnels et de réfléchir à des solutions concrètes permettant à notre modèle médiatique national de répondre aux enjeux actuels».
«Depuis le mois d’août dernier, nous faisons face à une offensive et à une guerre médiatique dirigées contre notre pays, qui se sont déroulées en plusieurs phases et sous des formes diverses, dont la dernière flambée vise à dénaturer l’image de l’Algérie, à freiner son développement et à semer la confusion en diffusant des informations fausses et trompeuses», a ajouté le ministre.
Le ministre a insisté sur la nécessité pour nos médias de se réunir afin de contrer cette « agression médiatique flagrante », au sein de ce qu’il a appelé « la Front médiatique unifié », précisant que « la corporation nationale des médias a répondu à cet appel, comme en témoignent les réunions régionales tenues successivement à Oran, Constantine, Ouargla et Alger ».
Dans ce contexte, Meziane a réaffirmé l'intérêt majeur qu'accorde le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la presse nationale et aux métiers de l'information et de la communication, dont la preuve en est « l’institution de rencontres périodiques avec les journalistes pour éclairer l’opinion publique».
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