Présidée par le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Industries énergétiques, Mohamed Arkab, et en présence d’une élite de hauts responsables, notamment le ministre des Finances Abdelkrim Bouzerd, le gouverneur de la Banque d’Algérie Salah Eddine Taleb, ainsi que le représentant de la Présidence de la République, Fouzi Amguerane, l’Assemblée générale ordinaire du groupe Sonatrach s’est tenue, hier jeudi, à son siège social. Cette réunion a constitué une étape stratégique majeure pour l’industrie nationale des hydrocarbures, l’Assemblée ayant approuvé deux axes fondamentaux appelés à définir la trajectoire du groupe pour les années à venir : le budget annuel de l’exercice 2026 et le plan de développement à moyen terme couvrant la période 2026-2030.
L’adoption de ces deux piliers traduit clairement une orientation stratégique fondée sur le renforcement de la sécurité énergétique du pays et la valorisation accrue des ressources nationales. Le plan 2026-2030 fixe un double objectif : consolider les activités cœur de l’industrie pétrolière, à savoir l’exploration et la production, afin de garantir la durabilité des approvisionnements, tout en développant de manière intensive les industries de transformation, notamment dans les secteurs du raffinage et de la pétrochimie. Cette orientation ne revêt pas uniquement une dimension technique, mais s’inscrit dans une approche économique et sociale profonde, visant à satisfaire pleinement les besoins du marché national, à réduire la facture des importations et à renforcer les capacités d’exportation, consolidant ainsi la position de l’Algérie sur la carte énergétique mondiale.
Au-delà des aspects opérationnels et d’investissement, l’Assemblée générale a accordé une attention particulière aux questions de bonne gouvernance et de transformation numérique, considérées comme des leviers essentiels pour améliorer l’efficacité et la transparence. Les discussions ont également souligné l’engagement ferme de Sonatrach en matière de responsabilité environnementale, dans le contexte de la transition énergétique mondiale, avec une insistance sur la poursuite des efforts visant à respecter les normes internationales les plus élevées, notamment en ce qui concerne la réduction des émissions et de l’empreinte carbone de ses activités. Cette démarche reflète la volonté d’harmoniser la croissance industrielle avec les impératifs de durabilité et de protection de l’environnement.
La présence de responsables gouvernementaux de haut niveau, ainsi que des institutions financières et de régulation, témoigne de l’importance capitale que l’État accorde à ce secteur stratégique, qui demeure le pilier central de l’économie nationale et un moteur essentiel du développement. Les décisions issues de cette Assemblée générale ne se limitent pas à l’adoption d’un budget ou d’un plan technique, mais constituent une étape avancée dans la mise en œuvre de la vision nationale de gestion des richesses pétrolières et gazières, afin de les transformer en un véritable levier de diversification économique et de construction d’une base industrielle solide au profit des générations futures, dans un contexte marqué par les défis et les opportunités d’un marché mondial en constante évolution.
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