Le président américain Donald Trump continue d’insulter les invités de la Maison-Blanche, et cette fois, ce sont cinq chefs d’État africains qui en ont fait les frais.
Washington a accueilli, mercredi, un mini-sommet américano-africain, avec la participation des présidents de Mauritanie, Guinée-Bissau, Libéria, Sénégal et Gabon.
À cette occasion, Trump a organisé un déjeuner officiel en l’honneur de ses hôtes, mais celui-ci s’est vite transformé en véritable calvaire pour les dirigeants africains, en raison de l’attitude grossière de l’ancien président américain.
Alors que le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, évoquait les opportunités d’investissement dans son pays et sa position stratégique, Trump l’a interrompu sèchement, secouant la tête et lui demandant d’aller plus vite, d’une manière totalement dépourvue de tact.
Pire encore, avant même de laisser la parole à ses invités, Trump leur a exigé d’énoncer leur nom et celui de leur pays, comme s’il ne connaissait pas les chefs d’État présents. Ce comportement a provoqué une vague de réactions et d’indignation à l’échelle internationale, beaucoup étant choqués par le manque de respect affiché par l’ex-président.
Ce n’est pas la première fois que Trump se distingue par un comportement déplacé envers des dirigeants étrangers. En février dernier, il avait échangé des propos acrimonieux avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une altercation inédite entre deux chefs d’État.
Quelques semaines plus tard, il a également tenté d’humilier le président sud-africain, qui, lui, a su garder son sang-froid. Lorsque Trump a insinué des critiques sur le sort de la minorité blanche en Afrique du Sud, le président sud-africain lui a répondu avec humour et diplomatie, lui rappelant l'avion offert par le Qatar « Si j’avais un avion, je te l’offrirais. » Une réplique qui aurait déstabilisé Trump, selon les témoins.
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