Monde

La présidence syrienne lance un appel à la communauté internationale

Elle qualifie le bombardement sioniste visant le palais présidentiel d'"escalade dangereuse".

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La présidence syrienne a vivement dénoncé, ce vendredi à l’aube, le bombardement qui a visé le palais présidentiel, attribuant la responsabilité de cette "escalade dangereuse" à l’armée israélienne, qu’elle accuse de violer la souveraineté et les institutions de l’État.

Dans un communiqué officiel, la présidence a déclaré que cette attaque vise la sécurité nationale et l’unité du peuple syrien, appelant la communauté internationale et les pays arabes à soutenir la Syrie face à ces agressions qui bafouent les lois et conventions internationales.

Elle a également exhorté les pays arabes à unifier leurs positions et à exprimer leur soutien total à la Syrie, en vue de préserver les droits des peuples arabes à résister aux pratiques agressives de l’entité sioniste.

La présidence syrienne a assuré que ces agressions n’affaibliront pas la volonté du peuple syrien, ni n’empêcheront ses efforts pour stabiliser le pays. Les services de sécurité poursuivent les enquêtes pour identifier les responsables, tandis que l’État continuera à agir fermement pour prévenir toute menace à la sécurité nationale.

Elle a réitéré son appel à la coopération et au dialogue national, en insistant sur la poursuite du chemin de la reconstruction, malgré tous les défis. Elle a conclu en affirmant que la Syrie ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur sa sécurité, et qu’elle continuera à défendre les droits de son peuple par tous les moyens disponibles.

Plus tard dans la journée, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a également condamné les violations de la souveraineté syrienne par l’entité sioniste, y compris le bombardement près du palais présidentiel, selon son porte-parole, Stéphane Dujarric, qui a souligné l’importance pour l’entité de respecter l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.

Des médias sionistes ont rapporté que le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, a confirmé l’attaque en déclarant qu’Israël avait frappé une cible près du palais présidentiel à Damas, renouvelant son engagement à protéger la minorité druze.

C’est la deuxième frappe sioniste en Syrie en deux jours, dans le contexte d’un soutien affiché de Tel-Aviv à la minorité Druze.