Le procureur général près la Cour d’Alger a requis une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre de Saïda Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi, dans une affaire liée à la collecte des formulaires de candidature aux dernières élections présidentielles, selon ce qu’ont rapporté plusieurs médias.
Les personnes concernées, qui souhaitaient se présenter à l’élection, sont poursuivies pour des chefs d’inculpation liés à « l’octroi d’un avantage indu, l’abus d’influence et l’offre ou la promesse de dons en argent dans le but d’influencer la volonté des électeurs », en plus de « l’abus de fonction », ainsi que des accusations d’« escroquerie et de fraude ».
Le représentant du ministère public a également requis des peines de prison à l’encontre d’autres accusés impliqués dans la même affaire, parmi lesquels des élus et des membres de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), dont le fils de Saïda Neghza et plusieurs citoyens. Les peines requises à leur encontre varient entre 5 et 8 ans de prison ferme.
Ces développements judiciaires surviennent dans le cadre de la réouverture du procès lié à ce dossier de « fraude électorale » qui avait suscité l’attention de l’opinion publique lors de l’élection présidentielle. L’affaire est actuellement rejugée en appel devant la cour, après que les accusés ont interjeté appel du jugement prononcé par le Pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, en date du 26 mai dernier, qui avait condamné les candidats à dix ans de prison ferme, et les autres accusés à des peines allant de 6 à 8 ans de prison, notamment les fils de Saïda Neghza.
Les peines prononcées à l’encontre des autres prévenus, élus, membres de la CGEA et citoyens, variaient entre l’acquittement et 5 à 8 ans de prison ferme.
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