Comme on s’y attendait, Benyamin Netanyahu, Premier ministre du gouvernement d’occupation, a entamé ses manœuvres dès sa première déclaration après que le Hamas ait donné son accord au plan Trump.
Alors que le mouvement ait affirmé accepter la libération des prisonniers en une seule fois, le dirigeant recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité commis à Gaza a déclaré samedi : « Tous les otages, vivants ou morts, reviendront grâce à la présence de l’armée au cœur de la bande de Gaza ».
Cette phrase laisse clairement entendre que l’armée d’occupation resterait dans le territoire, une position catégoriquement rejetée par le Hamas.
Netanyahu persiste également à saboter toute tentative de mettre fin à l’agression, ce qui équivaut à sa propre fin politique et peut-être même à la prison. Comment peut-il prétendre récupérer ses captifs grâce à l’armée, alors que son armée occupe Gaza depuis deux ans sans parvenir à libérer un seul otage ?
Pour gagner du temps, Netanyahu a annoncé l’envoi d’une délégation de négociateurs au Caire afin de discuter des modalités de mise en œuvre du plan Trump. Mais il est certain que cette délégation arrivera dans la capitale égyptienne avec des conditions irréalisables, destinées à empêcher la libération des prisonniers et à prolonger la survie politique de Netanyahu.
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