Chroniques

Une décision judicieuse pour protéger les esprits

Hier, le chef d'État-major de l'Armée nationale populaire, le Général d’armée Saïd Chengriha, a déclaré devant les commandants militaires de la 5e Région militaire (Est de l'Algérie)

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Hier, le chef d'État-major de l'Armée nationale populaire, le Général d’armée Saïd Chengriha, a déclaré devant les commandants militaires de la 5e Région militaire (Est de l'Algérie), que la prochaine étape sera marquée par une grande fermeté et une tolérance zéro envers les réseaux de trafic et de contrebande de drogues et de substances psychotropes, qui représentent une menace sérieuse pour la sécurité de l’Algérie et la cohésion de son tissu social.

Pour le Général Chengriha, affronter ces bandes criminelles implique, sans aucune ambiguïté, une connaissance approfondie de leur fonctionnement, de ceux qui les soutiennent, de leurs itinéraires d’activité et de leurs mouvements dans la région du Maghreb et du Sahel. Les instructions données aux commandants militaires de la région Est constituent les derniers ajustements d’un plan d’action sur le terrain que l’état-major compte lancer pour encercler et neutraliser ces groupes criminels, tant à l’intérieur du pays qu’à l’échelle régionale.

Lorsque Chengriha parle de traîtres tombés dans les filets des ennemis de la nation, cela signifie que tous les moyens doivent être mobilisés pour préserver et protéger la jeunesse algérienne des pièges tendus par ces groupes et réseaux criminels qui n’hésitent pas à mettre en péril la stabilité du pays, malgré les opérations lancées par l’armée et les autres corps de sécurité à travers tout le territoire national.

Les chiffres annoncés régulièrement par le ministère de la Défense nationale et les autres services de sécurité témoignent clairement de la gravité de cette menace. Cela exige une mobilisation nationale sérieuse et coordonnée de toutes les forces vives, en particulier la société civile, afin de protéger la jeunesse, qui a besoin d’un encadrement constant à travers des programmes de sensibilisation ciblés et positifs, en complément des mécanismes économiques et sociaux mis en place à son intention.

Le moment est venu de passer à une nouvelle phase de confrontation, en s’attaquant frontalement à ceux qui portent atteinte aux ressources du pays, notamment son capital humain et ses esprits vifs : les jeunes, colonne vertébrale de la société et avenir de la nation. Ces jeunes sont devenus la cible privilégiée des plans hostiles, visant à briser leur volonté, affaiblir leur foi en leur patrie, ses symboles, ses modèles, et saper les fondements d’une nation dont la détermination à préserver sa souveraineté reste inébranlable.

Les poisons injectés par le Makhzen, cette entité haineuse et détestable, avec la complicité de ses maîtres rejetés et défaits, à l'Est comme à l'Ouest, représentent une nouvelle forme de guerre contre l’Algérie. Il s’agit d’une tentative de détruire les esprits, de les asservir, et ainsi de transformer une force de construction et de progrès en une force de destruction et de chaos.

L’histoire regorge d’exemples similaires, mais l’objectif ici n’est pas de les énumérer, car la décision de l’état-major est claire, saluée et largement soutenue par toutes les franges de la société, conscientes du danger que représentent ces poisons pour la jeunesse du pays. L’augmentation de la criminalité chez les jeunes en est un signal alarmant, d’autant plus que la propagation de ces fléaux touche tous les milieux, y compris les espaces sportifs et éducatifs – ce qui n’échappe à personne.

Frapper d’une main de fer les réseaux de drogue et de psychotropes est une décision sage, et elle mérite l’appui de tous, pour préserver les acquis et les réalisations du pays. Car il ne s’agit pas d’un problème limité dans le temps ou dans l’espace, mais bien d’un enjeu national, touchant l’ensemble du territoire, son passé, son présent et son avenir.