L’Algérie a une nouvelle fois élevé la voix au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour dénoncer les crimes de guerre commis par l’occupation israélienne dans la bande de Gaza. Lors d’une session consacrée à la situation au Moyen-Orient, l’ambassadeur permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Ammar Benjamaa, a livré un témoignage poignant sur les souffrances infligées à la population palestinienne, en mettant en lumière deux drames ayant récemment bouleversé l’opinion internationale.
Le diplomate algérien a notamment évoqué l’histoire tragique de la docteure palestinienne « Alaa Al-Najjar », qui a perdu neuf de ses enfants** dans un bombardement israélien visant leur domicile. « Le matin du vendredi, elle est partie travailler à l’hôpital Nasser, ignorant qu’elle ne reverrait plus jamais ses enfants », a-t-il déclaré avec émotion. L’aîné avait 12 ans, le plus jeune à peine six mois. Aucun n’était affilié au Hamas. Pendant qu’elle enterrait ses enfants, son époux, grièvement blessé, se trouvait encore en soins intensifs.
Dans un geste fort, Benjamaa a brandi la photo des enfants martyrs au sein de la salle du Conseil, rappelant par cette image la brutalité de l’agression et l’ampleur des pertes humaines.
Le représentant algérien a également évoqué un autre épisode bouleversant : celui de la fillette « Warda Sheikh Khalil », âgée de six ans, piégée dans les flammes après le bombardement d’une école transformée en abri pour déplacés. « Ni les enfants, ni les femmes, ni les personnes âgées ne sont épargnés par les frappes israéliennes », a-t-il déploré.
« Nous sommes face à un système qui considère les Palestiniens comme des cibles légitimes, qui nie leur humanité. Plus de « 18 000 enfants » ont été tués. Ce ne sont pas des statistiques : ce sont des vies, des voix, des rêves fauchés », a insisté Bendjama, appelant la communauté internationale à sortir de son inertie.
Il a réaffirmé l’engagement indéfectible de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne et souligné que son pays continuerait à user de tous les leviers diplomatiques pour pousser le Conseil de sécurité à agir.
« Le temps de l’inaction est révolu. Il ne peut y avoir de paix juste et durable sans la reconnaissance pleine et entière du droit du peuple palestinien à un État indépendant », a-t-il conclu avec fermeté.
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