Le représentant spécial du président américain, Steve Witkoff, a déclaré que les États-Unis annonceront prochainement une « déclaration importante » concernant l’adhésion de nouveaux pays aux soi-disant « Accords d’Abraham », visant à normaliser les relations avec l’entité sioniste.
Dans une interview accordée mercredi à la chaîne américaine CNBC, Witkoff a indiqué qu’avec le cessez-le-feu, le conflit déclenché à la suite de l’attaque sioniste contre l’Iran a pris fin, et qu’une « guerre sans fin » a été évitée.
Il a exprimé l’espoir qu’un accord de paix global puisse être conclu entre les parties, affirmant que des signaux forts laissent entrevoir cette possibilité, et qu’il a « la conviction personnelle » que l’Iran est prêt à négocier.
Witkoff a précisé qu’une déclaration importante serait bientôt publiée concernant les pays qui rejoindront les « Accords d’Abraham », ajoutant « Nous nous attendons à ce que plusieurs pays normalisent leurs relations avec l’entité sioniste. »
À la fin de l’année 2020, l’entité sioniste avait signé une série d’accords de normalisation avec plusieurs pays arabes, à savoir : Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Maroc et le Soudan, connus sous le nom d’« Accords d’Abraham ».
Toutefois, de nombreux pays continuent de refuser toute forme de normalisation, qu’ils considèrent comme une trahison de la cause palestinienne, au cœur des préoccupations du monde musulman.
Les peuples arabes dans leur majorité rejettent fermement la normalisation avec une entité qui occupe la Palestine, mène une guerre sanglante contre un peuple sans défense, et viole les droits humains au vu et au su du monde entier.
Ligne rouge sur l’armement nucléaire
Witkoff a également affirmé que la reprise par l’Iran de l’enrichissement de l’uranium constitue une ligne rouge pour Washington.
« Après l’enrichissement nucléaire, le développement d’un armement est pour nous inacceptable. Nous ne permettrons jamais à l’Iran de se doter d’armes nucléaires. Cela déstabiliserait toute la région. »
Le 13 juin dernier, les forces d’occupation sionistes, avec le soutien des États-Unis, ont lancé une offensive contre l’Iran qui a duré 12 jours, ciblant des sites militaires, nucléaires et civils, et assassinant des chefs militaires et des scientifiques nucléaires.
En riposte, l’Iran a bombardé des positions militaires et de renseignement sionistes à l’aide de missiles balistiques et de drones.
Le 22 juin, les États-Unis ont frappé des installations nucléaires iraniennes, ce à quoi Téhéran a répondu en bombardant la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar. Finalement, Washington a annoncé un cessez-le-feu entre les deux camps le 24 juin.
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