Les factions palestiniennes ont accepté, lundi, une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza pour une durée de 60 jours, en échange d’un échange partiel de prisonniers, tandis que l’entité sioniste n’a pas encore annoncé sa position.
La chaîne Al Jazeera a révélé les détails de la proposition, qui prévoit l’échange de 10 prisonniers sionistes vivants et de 18 corps contre 1 700 prisonniers palestiniens, dont 45 condamnés à perpétuité et 15 détenus avec de lourdes peines.
La proposition stipule la libération de 8 prisonniers sionistes vivants au début de la trêve, qui durerait 60 jours, période durant laquelle des négociations pour un cessez-le-feu permanent seraient menées.
Deux autres prisonniers seraient libérés le 50e jour de la trêve, tandis que les corps des morts sionistes seraient restitués progressivement.
Parmi les 1 700 prisonniers palestiniens concernés, 1 500 sont originaires de Gaza et ont été arrêtés après le 7 octobre 2023.
Le Hamas a demandé aux médiateurs d’obtenir au préalable l’accord de l’entité sioniste avant de donner une réponse officielle, mais les médiateurs se sont engagés à poursuivre les efforts dans ce sens.
Le plan prévoit également le retrait des forces d’occupation à une distance de 1 000 mètres de la frontière avec Gaza, et à 1 200 mètres des zones peuplées, afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers le nord et le sud de la bande.
L’entité sioniste n’a ni accepté ni rejeté officiellement cette proposition.
Cependant, le site hébreu "Walla", citant des sources militaires, rapporte que près de 80 000 soldats sionistes participeront à l'encerclement de la ville de Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, la campagne de génocide sioniste a fait plus de 62 000 martyrs, plus de 156 000 blessés palestiniens, principalement des femmes et des enfants, plus de 9 000 disparus, des centaines de milliers de déplacés, et une famine ayant causé la mort de 263 personnes, dont 112 enfants.
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