Gaza de nouveau bombardée

Dans une nouvelle violation du cessez-le-feu, l’aviation de l’armée d’occupation sioniste a mené, dans la soirée de ce mardi, des frappes aériennes intensives sur plusieurs zones de la bande de Gaza, parallèlement à des tirs de roquettes d’observation visant les abords du complexe médical Al-Chifa, dans la ville de Gaza.

Selon l’agence Anadolu, plusieurs civils ont été tués et d’autres blessés à la suite d’un bombardement sioniste ayant visé une maison dans le quartier d’As-Sabra, à l’intérieur de la « ligne jaune », au sud de la ville de Gaza.

Ces attaques interviennent après que le Premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahou, a ordonné à l’armée d’occupation de lancer « des frappes puissantes et immédiates sur la bande de Gaza », en violation flagrante de l’accord de cessation des hostilités.

Cette décision a été annoncée dans un communiqué publié par le bureau de Netanyahou mardi soir, peu après que l’armée de l’occupation eut mené des bombardements aériens et d’artillerie sur la ville de Rafah, au sud du territoire, sous prétexte de riposter à des tirs effectués, selon elle, par des membres du Hamas contre des soldats israéliens à l’est de la « ligne jaune ».

La « ligne jaune » constitue la première ligne de retrait prévue dans le plan de l’ancien président américain Donald Trump, correspondant à la première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu entre le Hamas et l’entité sioniste.

Cette ligne sépare les zones où l’armée de l’occupation est encore présente, à l’est, de celles où les Palestiniens sont autorisés à se déplacer librement, à l’ouest.

Suite à ces événements, les Brigades Al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé le report de la remise du corps d’un soldat sioniste prisonnier, prévue initialement pour ce mardi soir, en raison des violations commises par l’occupant.

Les Brigades ont précisé que « toute escalade israélienne entravera les opérations de recherche, d’excavation et de récupération des corps, retardant ainsi la restitution des dépouilles des soldats tués ».

Le mouvement Hamas a réaffirmé à plusieurs reprises son engagement envers l’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre courant.