L'occupation continue son entreprise d'extermination à Gaza

Six Palestiniens ont été tués et d'autres blessés à l’aube du samedi dans des bombardements sionistes visant la bande de Gaza, alors que l’occupation sioniste ne poursuivait la destruction d’immeubles résidentiels dans différentes zones, dans le cadre de son escalade de la guerre génocidaire qui dure depuis plus de 19 mois.

Une source médicale a rapporté que six Palestiniens ont été tués lors de bombardements sionistes dispersés sur le territoire, dont trois dans un raid visant une maison dans la zone de Tel Al-Zaatar, dans le camp de Jabalia au nord de la bande de Gaza. Des témoins ont indiqué que des frappes aériennes sionistes avaient ciblé une maison à l'est du camp de Jabalia, causant des blessés et des disparus, sans précision sur leur nombre.

Les témoins ont ajouté que l'armée sioniste avait mené de vastes opérations de dynamitage dans le nord de Gaza, atteignant notamment les environs de l'hôpital "Al-Awda" dans la zone de Tel Al-Zaatar, et avait fait exploser un robot piégé dans le même secteur.

Dans le sud de la bande de Gaza, deux Palestiniens ont été tués et quatre autres blessés lors d’un bombardement sioniste visant un rassemblement de civils près de l’Université islamique, dans la zone de Ma'an, à l'est de Khan Younès.

La même source médicale a également rapporté qu’un autre Palestinien avait été tué par une frappe menée par un drone sioniste sur la ville de Al-Fukhari, à l’est de Khan Younès. Cinq autres Palestiniens, dont une fillette et une femme enceinte, ont été blessés dans le bombardement d’une tente abritant des déplacés de la famille "Salama", à l’ouest de Khan Younès.

Un enfant est également décédé de ses blessures subies la veille (vendredi) lors d’un bombardement sioniste ciblant un véhicule dans la localité de Al-Fukhari.

Selon des témoins oculaires, l’occupation a procédé à des opérations de dynamitage à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tandis que ses hélicoptères ouvraient intensément le feu à l’est de la ville. Dans la région centrale, une source médicale a indiqué que plusieurs Palestiniens avaient été blessés lors d’un bombardement sioniste visant une tente de déplacés près de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir al-Balah. Des témoins ont rapporté que l’artillerie sioniste avait bombardé des zones au sud-est de Deir al-Balah, avec des tirs nourris.

Ces attaques surviennent quelques heures après l’annonce par l’armée sioniste de l’élargissement de son opération d’extermination à Gaza, à travers une vaste offensive nommée "Chariots de Gédéon".

L’armée sioniste a déclaré dans un communiqué qu’ « au cours de la journée de vendredi, l’armée a lancé de vastes frappes et déployé des forces pour prendre le contrôle de certaines zones de la bande de Gaza, dans le cadre des premières étapes de l’opération Chariots de Gédéon. »

Elle a ajouté que « l’objectif de l’élargissement de la guerre à Gaza est d’atteindre tous les buts fixés, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas », selon les termes utilisés.

L’opération "Chariots de Gédéon" vise à occuper entièrement la bande de Gaza, selon la télévision publique sioniste qui en a fait état le 5 mai dernier.

Lors de la tournée de Trump dans les pays du Golfe, qui a duré trois jours et s’est achevée par son départ des Émirats le quatrième jour, l’armée sioniste a tué plus de 378 Palestiniens, soit environ quatre fois le nombre de victimes recensées durant les quatre jours précédant cette tournée, qui s’élevait à environ 100, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza.

L’occupation assiège Gaza depuis 18 ans, et environ 1,5 million de Palestiniens, sur une population de 2,4 millions dans la bande de Gaza, se retrouvent sans abri, leurs maisons ayant été détruites par la guerre génocidaire. Le territoire est également frappé par une famine sévère, en raison du blocus imposé qui empêche l’acheminement de l’aide humanitaire.

Début mars, la première phase d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste a pris fin. Cet accord, entré en vigueur le 19 janvier 2025 sous médiation égypto-qatarie et avec un soutien américain, avait été respecté par le mouvement palestinien. Cependant, Netanyahu, recherché par la justice internationale, a refusé d’entamer la deuxième phase et a repris l’offensive génocidaire sur Gaza le 18 mars, cédant à la pression de l’aile la plus extrémiste de son gouvernement de droite, dans le but de servir ses propres intérêts politiques, selon les médias sionistes.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste commet des crimes de génocide à Gaza, faisant près de 173 000 victimes palestiniennes entre morts et blessés, dont une majorité d’enfants et de femmes, en plus de plus de 11 000 disparus.