Monde

L’Organisation Internationale de la Non-Violence dénonce « l’occupation marocaine »

Cette réaction intervient après l’expulsion, par les autorités marocaines d’occupation, de deux militantes des droits humains appartenant à l’ONG, depuis le Sahara occidental.

  • 38
  • 1:10 Min

L’Organisation Internationale de la Non-Violence a affirmé que l’expulsion, par les autorités d’occupation marocaines, d’observateurs internationaux du Sahara occidental témoigne de « leur peur de la vérité et de la transparence ». Elle a souligné que, tout comme l’occupation sioniste de la Palestine doit cesser, « l’occupation marocaine du Sahara occidental doit, elle aussi, prendre fin ».

Cette réaction est intervenue à la suite du renvoi, le 24 août dernier, depuis la ville occupée d’El-Ayoun, de deux militantes des droits humains membres de l’ONG : l'Américain Elaf Hassan Qasim et la Portugaise Bianca Afonso Perraci.

Les deux militantes s’apprêtaient à rencontrer l’ancienne prisonnière politique sahraouie Mahfouda Bamba Lefkir, ainsi qu’un groupe d’activistes sahraouis, dans le cadre d’une mission humanitaire et de défense des droits de l’homme visant à constater la situation au Sahara occidental.

Avant leur expulsion, elles avaient séjourné à Dakhla, également occupée, où elles avaient rencontré discrètement plusieurs citoyens sahraouis. Elles ont pu observer le contraste frappant entre les quartiers modernes dominés par les sociétés touristiques marocaines et les quartiers sahraouis pauvres.

Des photos les montrant brandissant le drapeau sahraoui aux côtés de défenseurs des droits humains et d’anciens prisonniers politiques ont largement circulé après leur expulsion.

Selon l’ONG, ces pratiques « s’inscrivent dans une stratégie délibérée visant à réduire au silence les observateurs internationaux et à empêcher toute publication de rapports indépendants sur la situation au Sahara occidental ».