La caravane maghrébine de la résistance pour briser le blocus sur Gaza a pris le départ ce jeudi matin en direction de la ville de Misrata, en vue de poursuivre sa route vers les villes et régions de l’est libyen, sous le contrôle des forces parallèles loyales au général libyen à la retraite Khalifa Haftar.
Pendant ce temps, l'Égypte a réaffirmé son refus de coopérer avec tout mouvement ne respectant pas les règles encadrant les visites dans la zone frontalière de Gaza.
La Coordination de l’action conjointe pour la Palestine a indiqué, sur sa page Facebook, que le conseil municipal de Misrata et le comité supérieur de la campagne libyenne d’aide au peuple palestinien ont lancé un appel aux habitants de Misrata pour qu’ils participent à l’accueil populaire de la caravane, en soutien à la résistance du peuple palestinien et à sa cause juste.
Dans la nuit précédente, la caravane, transportant des centaines de militants, est arrivée à la ville de Zliten, à l’ouest de la Libye, pour sa troisième étape, où elle a reçu un accueil populaire massif.
Partie de Tunisie, la caravane est composée d’au moins 1500 personnes, dont des militants et des soutiens venus d’Algérie et de Tunisie, avec l’attente que d’autres participants la rejoignent depuis la Libye.
Elle comprend environ 20 bus et près de 350 véhicules, dans une initiative populaire de solidarité visant à soutenir les quelque 2,4 millions de Palestiniens assiégés à Gaza.
Jusqu’à présent, le gouvernement parallèle de l’est libyen, affilié au général à la retraite Khalifa Haftar, n’a pas encore annoncé sa position officielle concernant le passage de la caravane à travers les territoires sous son contrôle, qui s’étendent de la ville de Syrte, à l’est de Misrata, jusqu’à la frontière libyo-égyptienne.
Par ailleurs, mercredi soir, le ministère égyptien des Affaires étrangères a publié un communiqué définissant les règles d’organisation pour la visite de la zone frontalière adjacente à la bande de Gaza.
Ces règles incluent la soumission d’une demande officielle auprès des ambassades égyptiennes à l’étranger, ou via des demandes formulées par des ambassades étrangères au Caire, ou encore par des représentants d’organisations adressées au ministère des Affaires étrangères.
L’Égypte a précisé, dans ce contexte, qu’elle n’examinera aucune demande ni ne répondra à aucune initiative en dehors du cadre fixé par ces règles et du mécanisme en vigueur, selon le communiqué.
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