Des sources à New York ont indiqué que l’Algérie pourrait ne pas voter en faveur du projet de résolution du Conseil de sécurité relatif à la "souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental", si celui-ci inclut cette disposition sans la tenue d’un référendum d’autodétermination.
Les mêmes sources ont précisé que l’Algérie demeure profondément attachée au principe de l’organisation d’un référendum d’autodétermination, considéré comme la seule solution permettant de mettre fin définitivement à ce conflit.
Cette position reflète la cohérence de la politique algérienne avec la légalité internationale et les résolutions des Nations unies, qui continuent de considérer le Sahara occidental comme un territoire non autonome soumis à un processus de décolonisation, dont le peuple revendique le droit à l’autodétermination.
En parallèle, plusieurs pays ayant déjà exprimé leur soutien à ce qu’ils qualifient de "souveraineté marocaine sur le Sahara occidental" poursuivent une approche ambiguë à l’égard d’un conflit qui entre dans sa cinquantième année, en tentant d’en imposer une interprétation juridique au sein des Nations unies.
Selon des observateurs, cette attitude traduit une fuite en avant de la part de pays comme les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, exposant la région du Maghreb, ainsi que celles du Sahel et de la Méditerranée, à de nouvelles tensions, et entretenant une situation d’instabilité et d’insécurité, sur fond de rivalités géopolitiques avec la Russie et la Chine.
D’après plusieurs analystes, la position américaine, britannique et française — partiale et en contradiction avec le droit international et les résolutions onusiennes — cherche davantage à prolonger le conflit qu’à le résoudre, à travers une politique de contrôle des équilibres régionaux visant à préserver les intérêts occidentaux en matière d’énergie et de lutte contre le terrorisme.
Dans ce contexte, certaines capitales occidentales demeurent prisonnières de leurs calculs géostratégiques, alors que la solution juste et durable devrait passer par le respect de la volonté du peuple sahraoui, et non par des compromis circonstanciels ou des manœuvres stratégiques étroites.
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