Le tribunam d’Alger a reporté au 1er juillet prochain le prononcé du verdict dans l’affaire de Boualem Sansal, selon plusieurs sources médiatiques.
L’écrivain a comparu ce mardi devant la 10e chambre pénale , où le représentant du parquet a requis un durcissement de la peine, en sollicitant 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars.
Pour rappel, l’écrivain franco-algérien a été arrêté le 16 novembre dernier, à sa sortie de l’aéroport d’Alger en provenance de Paris. Il avait été condamné en première instance le 27 mars à 5 ans de prison ferme et 500 000 dinars d’amende.
Parmi les chefs d’accusation retenus contre lui, l'atteinte à l’unité du territoire national, à la suite de déclarations faites à un média d’extrême droite français, Frontières, dans lesquelles il affirmait qu’une grande partie de l’Ouest algérien appartenait historiquement au Maroc, actes portant atteinte à l’économie nationale, détention de vidéos et publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays et outrage à corps constitué.
L’arrestation de ce romancier controversé a constitué un épisode marquant dans la crise diplomatique entre l’Algérie et la France, d’autant que l’extrême droite française a utilisé l’affaire pour faire pression sur Alger.
Le président français Emmanuel Macron s’était même impliqué, déclarant que l’arrestation de Boualem Sansal « ne fait pas honneur à l’Algérie ».
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