Société

« La conscience des Algériens suffit à faire échouer les tentatives désespérées de ternir l’image de notre pays »

Le ministre de la Communication souligne le rôle central des médias nationaux

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Le ministre de la Communication, Zohir Bouamama, a souligné le rôle central des médias nationaux pour constituer « un rempart solide contre toutes les tentatives désespérées de ceux qui veulent ternir l’image de l’Algérie et remettre en question ses positions ».

Bouamama a ajouté « La conscience des Algériennes et des Algériens suffit à faire échouer ces tentatives, car ils expriment à leur manière leur confiance renouvelée dans les institutions de l’État et les responsables de leur pays, et soutiennent les choix judicieux tracés et préservés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au service des intérêts vitaux du pays, pour leur protection et pour consolider sa position sur la scène internationale. »

Ces propos ont été tenus lors de son intervention aujourd’hui à l’occasion d’une journée d’étude organisée par l’Académie algérienne des sciences et technologies au siège du ministère de la Communication, sous le thème : « La situation de la presse scientifique en Algérie », en présence de Nasreddine Bentifour, conseiller du président de la République chargé de l’Éducation, de l’Enseignement, de la Formation professionnelle et de la Culture.

Le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les institutions médiatiques avec des journalistes possédant une solide formation et de hautes compétences en analyse stratégique et en compréhension des contextes internationaux, face à ce qu’il a qualifié de campagne médiatique ciblant l’Algérie sur plusieurs fronts. Ces journalistes doivent être capables, selon le ministre, de faire face avec professionnalisme aux campagnes médiatiques hostiles, de construire un discours cohérent basé sur des faits, de comprendre les dynamiques internationales, et de produire un discours médiatique précis qui reflète ce que fait l’État algérien dans différents domaines, tout en défendant ses positions sur la scène médiatique internationale.

Bouamama est revenu sur la question de la formation, soulignant que le ministère de la Communication accorde une importance capitale à la formation, considérée comme la base solide sur laquelle repose le travail des journalistes professionnels en Algérie. « Le monde vit un rythme accéléré de production de contenu et d’information, ce qui exige la préparation de journalistes maîtrisant les outils d’analyse, d’enquête et de vérification. Le ministère a donc fait de la formation une priorité et un axe central dans tous les programmes visant à réformer le système médiatique. »

Le ministre a ajouté que la situation nécessite la préparation des journalistes de demain avec une vision claire, basée sur la construction d’une solide base de connaissances et de compétences pour les nouvelles générations. Selon lui, le paysage médiatique ne peut plus tolérer l’improvisation ou les pratiques aléatoires, qui ont récemment créé des problèmes inutiles. Il appelle à des journalistes compétents dans les langues contemporaines, capables de traiter un grand volume d’informations, de les filtrer et de les transformer en contenu médiatique fiable.

Il a également souligné qu’alors que la presse spécialisée a connu un essor dans plusieurs pays avec des disciplines précises, le journalisme général prédomine encore en Algérie, tant dans la qualité que dans la capacité à toucher un large public et à influencer l’opinion publique. « Nous avons aujourd’hui un besoin urgent de presse spécialisée capable de faire la différence dans le paysage médiatique, produisant un travail sérieux, constant et profond, sur des sujets liés à la technologie, l’innovation, l’intelligence artificielle, la médecine, l’environnement et ses transformations, les sciences marines, l’économie moderne, le développement durable, etc. »

Le ministre est également revenu sur la presse scientifique, notant qu’elle a connu un bond depuis la pandémie de COVID-19, où il est apparu que l’information basée sur la science constitue une nécessité et un outil de souveraineté.

Selon lui, la presse scientifique est le principal vecteur pour diffuser la conscience sociétale, promouvoir l’esprit de recherche et d’innovation, et renforcer la culture de la communication scientifique. Elle est un partenaire essentiel des chercheurs, des innovateurs et des scientifiques, permettant de présenter leur production scientifique au public dans un langage compréhensible, tout en contribuant à éliminer les contenus superficiels ou erronés diffusés, malheureusement, sur les réseaux sociaux.