Société

Nouvelles mesures dans la lutte anti-drogue en milieu scolaire

Mise en œuvre des décisions issues de la réunion du gouvernement du 5 novembre

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Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, accompagné du ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudene, a supervisé ce lundi à Alger l’installation de la commission multisectorielle chargée d’élaborer la feuille de route pour la mise en œuvre du décret exécutif relatif à la détection de la consommation de drogues et de substances psychoactives dans les établissements scolaires, éducatifs et de formation, selon un communiqué du ministère de l’Éducation.

Cette commission regroupe des représentants des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, de la Justice, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Santé, de l’Industrie pharmaceutique, de la Jeunesse, de l’Économie de la connaissance et des startups, de la Formation et de l’enseignement professionnel, de la Solidarité nationale, de la Famille et des affaires féminines, ainsi que des Sports.

Elle comprend également des représentants de la Haute autorité de la numérisation, de la Commission nationale pour la protection de l’enfance, de la Direction générale de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie nationale et de la Direction générale de la Protection civile.

Dans son allocution, le ministre de l’Éducation a précisé que cette commission, créée conformément aux décisions de la réunion du gouvernement du 5 novembre et aux directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aura pour mission de proposer une feuille de route complète détaillant les modalités pratiques pour appliquer le décret exécutif définissant les conditions et procédures de dépistage des drogues et substances psychoactives dans les établissements scolaires, éducatifs et de formation.

Le ministre a indiqué que les examens médicaux périodiques des élèves pourraient inclure des tests de détection de substances ou des indicateurs précoces de consommation, avec le consentement des représentants légaux des élèves ou, si nécessaire, avec l’autorisation du juge pour enfants compétent.

Il a ajouté que si ces analyses révélaient des cas de consommation de drogues ou de substances psychoactives, les élèves concernés bénéficieraient des mesures thérapeutiques prévues par la loi, et ne feraient l’objet d’aucune procédure judiciaire en raison des résultats des tests.

Le ministre a insisté sur le fait que le rôle de cette commission est préventif et protecteur, visant à protéger les élèves dans les établissements scolaires, éducatifs et de formation.