
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont convenu, ce lundi, d'une "feuille de route" visant à alléger progressivement les sanctions imposées à la Syrie, en commençant par le secteur de l'énergie. Ces sanctions avaient été instaurées sous le régime de l'ancien président Bachar al-Assad, selon la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
Cependant, Kallas a précisé sur la plateforme X que "même si nous visons à lever rapidement les sanctions, nous pouvons revenir en arrière si des mesures inappropriées sont prises", mettant en garde contre tout écart susceptible de compromettre cette initiative.
Avant la réunion, des diplomates des 27 États membres de l'UE avaient recommandé des mesures rapides pour suspendre les restrictions dans des secteurs clés comme l'énergie et les transports, afin de soutenir la reconstruction du pays et d'atténuer les souffrances de la population syrienne.
Les responsables européens entameront prochainement les travaux techniques nécessaires pour la mise en œuvre de cet allègement avant son adoption officielle sur le plan juridique.
Sur la plateforme X, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assad el-Chibani, a salué cette décision de l'Union européenne, la qualifiant de "pas positif".
Il a déclaré : "Nous saluons l'initiative positive de l'UE de suspendre les sanctions imposées à la Syrie pour une durée d'un an, en prélude à leur levée définitive. Nous espérons que cette décision aura un impact bénéfique sur tous les aspects de la vie du peuple syrien et assurera un développement durable."