Paru récemment aux Éditions « El Qobia » en Algérie, le nouveau livre de l’écrivain et journaliste Abdelkader Harichane, intitulé « Le génocide de Gaza : l’arme terrifiante de la faim » constitue un cri intellectuel et humanitaire face à l’une des guerres les plus atroces de l’époque contemporaine.
L’ouvrage met en lumière la tragédie humaine vécue par les Palestiniens dans la bande de Gaza et dévoile les dimensions politiques et économiques cachées derrière l’agression sioniste continue.
Dans cette étude analytique audacieuse, l’auteur traite trois axes principaux : Le premier concerne les dossiers secrets saisis par les Brigades Al-Qassam le 7 octobre, lesquels ont provoqué une perturbation sans précédent au sein de l’appareil sécuritaire sioniste, amenant le gouvernement Netanyahou à éviter d’en parler tout au long de la guerre.
Le deuxième met en évidence la richesse gazière de Gaza, devenue une cause cachée du conflit, puisque l’entité sioniste, qui importait auparavant du gaz d’Égypte, est aujourd’hui celle qui en fournit au Caire, utilisant ce dossier comme levier de pression politique et économique dans la région.
Le troisième axe aborde la famine comme arme de guerre, considéré comme le plus marquant de l’ouvrage, où Harichane décrit l’usage de la faim comme une arme d’extermination collective, qu’il qualifie de crime sans précédent dans l’histoire des conflits. Il y met en exergue le double rôle des États-Unis, qui d’un côté justifient les crimes, et de l’autre les soutiennent par les armes et la couverture politique.
Ce livre présente une approche courageuse alliant analyse politique et dimension humaine, démontrant que ce qui se déroule à Gaza n’est pas un simple affrontement militaire, mais un projet d’extermination planifié, orchestré dans un silence international troublant.
À travers un style fluide et une audace reconnue, Harichane met en lumière l’impuissance de la communauté internationale face au veto américain, lequel a paralysé les décisions du Conseil de sécurité, malgré les mesures adoptées par la Cour internationale de justice à la suite de la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste pour génocide et crimes de guerre.
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