Sans trop s’attarder sur la théorie du complot, l’excès accordé à la nouvelle concernant la migration clandestine de sept adolescents vers l’Espagne démontre et confirme le plan tracé par le « clan», ses commanditaires, les laboratoires du régime du Makhzen, ainsi que ceux liés au modèle néocolonial.
L’exploitation de cet épisode d’émigration clandestine coïncide avec la tenue de la 4ᵉ édition du Salon du commerce intra-africain, symbole du redéploiement diplomatique, économique et géopolitique de l’Algérie sur la scène continentale, avec la conclusion d’accords d’investissement majeurs visant à renforcer les outils de production au profit des peuples et de la jeunesse africaine.
Ce n’est donc nullement une coïncidence si les instruments de propagande makhzéniens se saisissent de cet incident pour orchestrer une campagne de dénigrement contre l’Algérie, cherchant à semer désespoir et doute quant à l’avenir de la jeunesse algérienne et africaine. D’autant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait insisté, lors de la cérémonie d’ouverture du Salon du commerce intra-africain le 4 septembre dernier, sur la nécessité de redoubler d’efforts et de travail afin d’assurer un avenir digne et prospère aux générations futures du continent.
Les nouveaux « indigènes » et autres pions, à l’image de Kamel Daoud, n’ont pas tardé à réagir à cette information. Ses compères dans l’infamie, tels que Mohamed Sifaoui ou Abdou Semmar, ne manqueront pas de suivre.
Kamel Daoud, qui a brisé les espoirs d’une victime du terrorisme en lui volant son « histoire », redouble de loyauté envers ses commanditaires, à la veille de l’audience procédurale prévue le 10 septembre dans l’affaire intentée contre lui par Saâda Arabane en France.
Il en va de même pour le pion Mohamed Sifaoui, qui a fait de l’Algérie et de ses institutions le point central de ses attaques depuis plusieurs mois, afin d’échapper à sa condamnation attendue début 2026, dans le cadre du scandale de détournement des fonds du fonds « Marianne ».
Cet escroc s’appuie, bien entendu, sur le soutien du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), ainsi que sur ses amis Bernard-Henri Lévy et François Zimeray, avocat de l’écrivain Boualem Sansal, aujourd’hui incarcéré.
Par ailleurs, il convient de rappeler que la machine de propagande du makhzen a transformé cet incident en affaire nationale, visant à ternir l’image de l’Algérie, alors même que cette dernière, contrairement au Maroc, lançait un projet de création de zones de libre-échange avec ses voisins maghrébins et sahéliens (intégration régionale). Objectif : stabiliser les peuples, lutter contre la migration clandestine et offrir une vie décente grâce à la construction d’infrastructures publiques dans l’enseignement, la santé, le sport, la culture, l’emploi et les loisirs.
L’approche algérienne demeure ainsi la plus crédible et la plus fiable aux yeux des peuples du continent pour s’affranchir du joug du néocolonialisme.
À l’inverse, le régime du Makhzen instrumentalise la question migratoire comme un moyen de chantage vis-à-vis de ses voisins, notamment l’Espagne, en envoyant des centaines de mineurs par la mer vers ses côtes.
À titre d’exemple, en plus des 8 000 jeunes poussés à franchir les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, le régime du Makhzen porte la responsabilité de la mort de dizaines d’Africains qui tentaient d’atteindre Melilla en juin 2022.
Il est également utile de rappeler que le Maroc, signataire et hôte du Pacte de Marrakech, fut le premier à le violer, en « tuant » 37 migrants africains selon les chiffres officiels révélés par le Makhzen. Et ce, alors que ce royaume, champion dans la vente de ses biens et de ses sujets à ses maîtres, fut parmi les premiers à accepter la proposition européenne d’accueillir des centres de rétention pour migrants africains sur son sol, en échange de contreparties financières directement versées dans les comptes du « commandeur des croyants », de sa famille régnante et de ses prédateurs au sein du système makhzénien.
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