Nation

Une journée historique pour le peuple algérien

Ce mercredi 24 décembre, les parlementaires algériens ont répondu à l’appel des forces vives de la nation algérienne

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Le 24 décembre 2025 constitue une journée historique pour le peuple algérien et restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui ont lutté et qui continuent de lutter contre toutes les formes de colonialisme, de soumission et d’esclavage.

Ce mercredi 24 décembre, les parlementaires algériens ont répondu à l’appel des forces vives de la nation algérienne en adoptant le projet de loi relatif au colonialisme français en Algérie.

Il convient ici de saluer le président Abdelmadjid Tebboune, qui n’a ménagé aucun effort pour tenir l’engagement qu’il avait pris à son arrivée au pouvoir en décembre 2019. Cet engagement témoigne de son attachement aux principes et aux valeurs de la glorieuse révolution du 1er novembre, ainsi que de sa fidélité aux sacrifices de nos héros martyrs et de nos vaillants moudjahidines. Il a fallu plus de deux décennies pour répondre à la loi glorifiant le colonialisme français en Algérie, adoptée par le Conseil national français en février 2005.

Cette loi avait mis fin aux espoirs que nourrissaient l’Algérie et Paris de construire un partenariat fondé sur le respect mutuel, à la suite de la visite du président Jacques Chirac en Algérie en mars 2003. Ces espoirs se sont ravivés avec l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron en France, après ses déclarations à Alger, dans lesquelles il qualifiait le colonialisme français en Algérie de crimes contre l’humanité, avant de revenir sur ses propos et d’adhérer aux thèses de l’État profond français et à la frange des Français nostalgiques du passé.

L’adoption de cette loi criminalisant le colonialisme français en Algérie témoigne d’une volonté politique forte de l’Algérie, incarnée par le président Abdelmadjid Tebboune, qui a réussi à convaincre ses homologues africains lors du dernier sommet de l’Union africaine d’adopter une approche continentale basée sur le droit international, pour condamner en particulier le colonialisme français et, plus largement, le colonialisme occidental, dans le respect des droits humains des peuples africains ayant souffert pendant des décennies des conséquences du colonialisme brutal et de l’esclavage.

Aujourd’hui, l’ancien colonisateur reste prisonnier de sa mentalité et de son modèle colonial, poursuivant son discours trompeur sur le respect des droits humains. À ce titre, il est important de rappeler, pour ne citer que quelques exemples, que des crânes de résistants algériens sont exposés dans des vitrines de musées français comme trophées du colonialisme.

Un autre exemple illustre l’attitude coloniale des dirigeants français : ils ont récemment dénoncé le vol de certaines œuvres du musée du Louvre à Paris, alors qu’un grand nombre de pièces exposées dans ce prestigieux établissement avaient été volées par les colonisateurs français durant leur présence en Afrique.