Le Président de l’Union internationale des huissiers de justice (UIHJ), Marc Schmitz, a salué le choix de l’Algérie pour abriter les rencontres afro-européennes des huissiers de justice, dont les travaux ont débuté aujourd’hui, soulignant que cette décision découle, selon lui, du statut de l’Algérie en tant qu’État reconnu pour ses positions et son attachement aux valeurs de dialogue, de paix, de dignité et de respect des peuples.
Dans une déclaration au journal El Khabar, Schmitz a ajouté que l’Algérie occupe une place de premier plan au sein de l’Union internationale des huissiers de justice, à travers son siège permanent au bureau exécutif. Il a précisé que l’organisation de ces rencontres en Algérie constitue un pont de communication entre l’Europe et l’Afrique, mais aussi avec le reste du monde, l’Algérie jouant le rôle incontournable de trait d’union entre les deux continents.
Selon le même responsable, la forte participation inédite à ces assises illustre leur crédibilité et consacre les valeurs de dialogue et de dignité. Il ne s’agit pas seulement, selon lui, d’une conférence, mais d’un rendez-vous marquant le début d’une nouvelle étape dans la construction d’un partenariat en matière de justice internationale, essentiel et décisif pour la démocratie.
Évoquant les défis auxquels font face les huissiers de justice aujourd’hui, le président de l’Union internationale a affirmé que la profession a besoin d’une reconnaissance rapide, efficace et harmonisée des jugements étrangers. Il a rappelé l’importance capitale de la Convention de La Haye de 2019 sur la reconnaissance et l’exécution des jugements civils et commerciaux, qu’il considère comme une avancée vers une justice transfrontalière, établissant un cadre juridique commun permettant à une décision rendue dans un pays d’être exécutée dans un autre au moyen de procédures simplifiées et d’une sécurité juridique renforcée.
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