Les rumeurs se sont intensifiées, ces derniers jours, au sujet d’un transfert en urgence du roi du Maroc, Mohammed VI, à Paris pour y recevoir des soins, dans un état de santé critique, voire en état de mort cérébrale selon certaines sources. Si cela venait à se confirmer, le Maroc plongerait dans un tunnel sombre, exacerbé par une guerre de succession déjà féroce, opposant les deux puissants chefs des services de renseignement : Abdellatif Hammouchi, à la tête de la DGST et de la DGSN, et Yassine Mansouri, directeur de la DGED.
La machine de propagande makhzenienne a récemment intensifié ses campagnes de désinformation, de calomnies et d’hostilité contre l’Algérie, son peuple et ses institutions. Ces attaques, relayées par des pions rejetés par le peuple algérien et des collaborateurs à la solde de laboratoires sionistes et néocoloniaux, poursuivent un objectif unique : détourner l’attention de l’opinion publique marocaine de la grave crise interne. Celle-ci se manifeste par un vide au sommet de l'État, un effondrement du pouvoir d’achat, l’échec diplomatique concernant le Sahara occidental – une question existentielle pour le régime – et la normalisation avec l’entité sioniste, perçue par la majorité des Marocains comme un soutien implicite au génocide du peuple palestinien.
Cette offensive médiatique cherche également à détourner l’attention de l’opinion publique française, en pleine tourmente politique après la chute du gouvernement Bayrou et la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Une manœuvre qui tente de camoufler l’échec des politiques sociales et économiques françaises, l’effondrement diplomatique en Afrique, notamment vis-à-vis de l’Algérie et des pays du Sahel, ainsi que les errements liés au conflit ukrainien.
Pour cela, des relais du néocolonialisme médiatique, tels que Mohamed Sifaoui, figure de proue d’un réseau de désinformation dirigé par des lobbies sionistes et le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), sont mobilisés pour attaquer l’Algérie à travers mensonges et manipulations.
Au Maroc, cette campagne de diversion coïncide avec des appels massifs à manifester les 27 et 28 septembre, lancés sur les réseaux sociaux depuis l’intérieur et l’extérieur du pays. Ces appels, qui semblent recueillir une large adhésion dans toutes les grandes villes marocaines, mettent en garde le régime contre toute répression violente.
Ces tensions internes s’entremêlent avec une réapparition remarquée de la princesse Lalla Salma, marginalisée depuis son divorce en 2018 et soupçonnée d’une liaison avec le consul français à Tanger, Denis François, retrouvé mort en 2020 dans des circonstances troubles. Son apparition à Fès, largement ignorée par les chaînes marocaines, a été couverte par la presse locale, suggérant un retour à la vie publique et une préparation à la montée sur le trône de son fils, Hassan III.
Dans ce climat de rivalités, la visite surprise du prince Moulay Rachid à Doha, pour représenter le Maroc à un sommet arabe d’urgence consacré à Gaza, semble avoir eu un double objectif : plaider sa cause auprès des monarchies du Golfe et obtenir des garanties de sécurité, au cas où son neveu, le prince héritier, lui serait préféré dans la succession.
Cette lutte pour le pouvoir est aujourd’hui dominée par une guerre acharnée entre les deux principaux services de renseignement marocains : la DGST/DGSN dirigée par Hammouchi et la DGED sous la houlette de Mansouri. Bien que peu exposée dans les médias marocains, cette guerre commence à transparaître dans la presse étrangère, notamment sur des sites français d’extrême droite comme Omerta ou Causeur.
Récemment, Hammouchi aurait demandé à une artiste marocaine de publier un message affirmant que sa famille était menacée, signe possible d’un affaiblissement. Les tensions s’intensifient avec une série d’attaques contre lui dans la presse locale, notamment après la "main tendue" du roi à l’Algérie, qui a fortement déplu à certains cercles de pouvoir.
La montée du prince Hassan III signifierait la chute inévitable de Hammouchi, qui risque de connaître un sort similaire à celui d’Idriss El Basri, ex-ministre de l’Intérieur sous Hassan II. Hammouchi le sait, d’où sa nervosité actuelle. C’est dans ce contexte qu’a refait surface l’affaire du chef cuisinier français "Reynaud", qui aurait évoqué l’administration d’hormones féminines au prince héritier, récemment vu à Paris avec sa mère Lalla Salma pour un examen médical spécialisé.
Selon des sources fiables, la famille royale aurait profité de ce séjour à Paris pour obtenir des garanties de protection, en cas de passation de pouvoir.
Pendant ce temps, Yassine Mansouri, directeur de la DGED et proche du roi Mohammed VI, a été convoqué par la justice néerlandaise dans le cadre d’une enquête sur un espion d’origine marocaine ayant travaillé pour les services néerlandais. Ce dernier aurait eu des contacts directs avec Mansouri, déjà cité dans le scandale "Marocgate" qui a éclaboussé plusieurs eurodéputés.
Mansouri n’a rien à envier à Hammouchi : ce dernier est impliqué dans le scandale Pegasus, le logiciel espion israélien utilisé contre des opposants marocains, des militants sahraouis, ainsi que contre des hauts responsables étrangers, dont Emmanuel Macron et Pedro Sánchez. Ce dernier, très critique du génocide en cours à Gaza, serait désormais ciblé par les réseaux pro-sionistes qui souhaitent l’écarter du pouvoir.
Dans tout cela, le rôle de Hammouchi comme outil du Mossad en Afrique du Nord inquiète plus d’un observateur, d’autant qu’il semble aujourd’hui pris dans une spirale de règlements de comptes internes, sans issue visible.
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