Quarante-cinq Palestiniens ont été tués et des centaines d’autres blessés, dont plusieurs grièvement, depuis l’aube de ce mardi, par des tirs des forces d’occupation sionistes alors qu’ils attendaient de recevoir une aide alimentaire à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Selon l’agence de presse palestinienne, citant des sources médicales, « 45 citoyens ont été tués jusqu’à présent, et des dizaines d’autres blessés, lors du massacre commis par l’occupation contre des civils qui attendaient une aide humanitaire au carrefour de Tahlia, à Khan Younès ».
Les services d’urgence, les unités de soins intensifs et les blocs opératoires sont complètement saturés, en raison de l'afflux massif de blessés et de corps, alors que les équipes médicales opèrent dans des conditions extrêmement difficiles, avec des stocks limités de médicaments et de matériel médical vital.
Par ailleurs, l’armée d’occupation a également ouvert le feu sur des personnes rassemblées en attente d’aide humanitaire dans la région des cabanes à l’ouest de Rafah.
La bande de Gaza vit une crise humanitaire catastrophique depuis que l’occupation a fermé tous les points de passage le 2 mars, empêchant l’entrée de nourriture, de médicaments, d’aides et de carburant, tout en intensifiant sa campagne de génocide contre la population palestinienne du territoire.
Il convient de noter que les forces d’occupation ont ciblé, durant plusieurs semaines, les points de distribution d’aide à Rafah comme dans le centre de la bande de Gaza, causant la mort de dizaines de personnes et faisant de nombreux blessés — des attaques qui, selon les Nations unies, visent à provoquer un déplacement forcé de la population, dans ce qui semble être une stratégie de nettoyage ethnique.
Depuis la mise en place du système de distribution d’aide le 27 mai 2024, plus de 300 Palestiniens ont été tués et des dizaines blessés.
Les centres de distribution liés à la « Fondation de secours humanitaire de Gaza », une organisation américano-sioniste rejetée par l’ONU, se sont ainsi transformés en pièges mortels, servant à la fois d’outils de massacre collectif et de moyen d’humiliation systématique des civils, les forçant à fuir dans des conditions humanitaires désastreuses.
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