Le journaliste et écrivain palestinien Abdel Bari Atwan a salué la position héroïque de l’Algérie face aux pressions françaises, affirmant que l’Algérie n’a pas cédé au chantage politique, mais a plutôt résisté aux tentatives de Paris d’imposer des politiques unilatérales, notamment en ce qui concerne l’accord sur l’immigration de 1968.
Lors de son intervention sur sa chaîne Daily Motion, Atwan a insisté sur le fait que l’Algérie, en adoptant le principe de réciprocité, a envoyé un message clair selon lequel la souveraineté nationale n’est pas négociable et que l’ère de la domination française est révolue.
Dans un article publié sur son site Raï Al-Youm, Atwan a souligné que l’Algérie n’a pas été affectée par ces pressions. Au contraire, elle a réagi avec fermeté en refusant d’accueillir tout Algérien expulsé dans le cadre du principe de réciprocité, ce qui a accentué la colère des milieux français, qui se retrouvent face à un État fort et souverain. Il a ajouté que la France ne peut plus traiter l’Algérie avec un esprit de tutelle, car c’est désormais l’Algérie qui fixe les conditions des relations bilatérales et non l’inverse.
Atwan a également souligné que l’intensification du discours hostile de la France envers l’Algérie reflète la perte par Paris de ses moyens traditionnels de pression, ce qui l’a poussée à utiliser des personnalités comme Boualem Sansal dans des campagnes médiatiques visant à ternir l’image de l’Algérie à l’international, mais sans succès notable.
Dans son analyse des relations internationales, Atwan a affirmé que la France n’est plus une grande puissance comme autrefois, mais qu’elle est devenue une force marginale, confrontée à des crises internes et externes qui l’empêchent d’imposer son agenda, y compris dans ses anciennes colonies. Il a cité à titre d’exemple le mépris dont elle a été l’objet de la part de l’ex-président américain Donald Trump, considérant cela comme une preuve du déclin considérable de son influence mondiale.
Enfin, Atwan a conclu que la situation actuelle prouve que la France ne détient plus l’hégémonie politique et économique dont elle jouissait autrefois. Par conséquent, elle recourt à des moyens inefficaces, tels que la pression sur l’Algérie, mais se heurte à chaque fois à la fermeté et à la résilience de l’État algérien.
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