Un responsable américain a déclaré, ce mardi, à la chaîne ABC News que la délégation ukrainienne avait accepté les conditions de l’accord de paix avec la Russie proposé par les États-Unis et que certains détails sensibles restent à régler.
La chaîne a rapporté, citant ce responsable qui n’a pas révélé son identité que « les Ukrainiens ont accepté l’accord de paix. Il reste quelques détails mineurs à régler, mais ils ont approuvé l’accord».
Ces évolutions interviennent alors que le secrétaire américain à l’Armée, Dan Driscoll, a tenu hier, lundi, des pourparlers secrets avec une délégation russe à Abou Dhabi, dans le cadre des efforts intensifs déployés par Washington pour relancer le processus de paix.
La même source a indiqué que le plan de paix américain, initialement composé de 28 points et présenté à l’Ukraine à Genève, a été profondément remanié pour ne compter plus que 19 points, certaines clauses sensibles ayant été supprimées, notamment celles liées à l’amnistie pour les actes commis durant la guerre, ainsi que l’abandon des restrictions envisagées sur la taille de la prochaine l’armée ukrainienne.
De son côté, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé que les États-Unis avaient réalisé « des progrès considérables » vers un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie.
« Au cours de la dernière semaine, les États-Unis ont réalisé d’énormes progrès vers un accord de paix en réunissant l’Ukraine et la Russie autour de la table des négociations», a-t-elle a écrit sur la plateforme X.
La Maison Blanche a indiqué ce mardi que des discussions supplémentaires avec l'Ukraine et la Russie étaient nécessaires pour régler « quelques détails sensibles, mais pas insurmontables », en affirmant que d' « immenses progrès » avaient été faits.
Pour sa part Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il y avait « enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix » entre l'Ukraine et la Russie, en ouverture d'une visioconférence de la « coalition des volontaires » qui soutiennent Kiev.
Cependant, Macron a averti : « mais la condition absolue pour une bonne paix, c'est une série de garanties de sécurité très robustes, et pas des garanties uniquement sur le papier », a prévenu le président français, précisant que le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio se joindrait aussi à cette réunion de la coalition composée principalement de pays européens désireux de fournir ces garanties à l'Ukraine.
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