Le journaliste chevronné Djamel-Eddine Merdaci est décédé ce mercredi après avoir lutté contre la maladie, a annoncé sa famille et un certain nombre de ses collègues dans la profession.
Djamel-Eddine Merdaci est considéré comme l’une des plumes culturelles les plus éminentes et des critiques de cinéma en Algérie. Il est né le 21 septembre 1947 dans la ville d’El Harrouch, dans la wilaya de Skikda. Son parcours professionnel s’étend sur plus de quarante ans, durant lesquels il a contribué activement à enrichir la scène médiatique et culturelle nationale.
Merdaci a commencé sa carrière comme critique de cinéma dans plusieurs supports médiatiques, parmi les plus importants la revue « Les Deux Écrans », spécialisée dans le cinéma. Il a aussi occupé des postes de rédaction dans plusieurs journaux nationaux comme « Horizons » et « El Watan », où il a supervisé les pages culturelles et couvert des étapes marquantes du développement du mouvement culturel et artistique algérien.
En plus de son travail journalistique, Merdaci a également œuvré dans les médias radiophoniques à travers une émission spécialisée dans le cinéma, diffusée sur la chaîne III de la Radio algérienne. Il a aussi participé à la couverture des plus importants festivals cinématographiques mondiaux, tels que Cannes, Venise, Berlin, Locarno, Carthage et Clermont-Ferrand, et il a occupé la fonction de membre de plusieurs jurys dans des festivals nationaux et internationaux, parmi lesquels Tébessa, Batna, Sousse, ainsi que pour les Prix du Fennec d’Or.
Sur le plan créatif, Djamel-Eddine Merdaci était également écrivain et nouvelliste, et il a réalisé des œuvres cinématographiques pour la télévision algérienne, parmi lesquelles « La Conversation » et « L’Affiche », en plus de ses contributions à la littérature narrative et au cinéma.
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