Le PDG de la Société financière africaine (AFC), Samaila Zubairu, a exprimé un grand intérêt pour le soutien aux projets énergétiques et miniers en Algérie, selon un communiqué du ministère de l’Énergie.
Le responsable a exprimé, lors d’une rencontre tenue ce mardi avec le ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, le souhait de l’institution de « contribuer à la diversification du capital de l’Algérie et à renforcer l’intégration économique globale du continent africain, à travers un investissement stratégique au sein même de l’AFC ».La rencontre s’est déroulée en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargée des Mines, Karima Tafer, du secrétaire d’État chargé des Énergies renouvelables, ainsi que de cadres du ministère, de Sonatrach et de Sonarem.
Les deux parties ont discuté – selon le même communiqué – des moyens de soutien que pourrait offrir l’AFC aux projets énergétiques et miniers en Algérie, notamment ceux menés ou auxquels l’Algérie participe à l’échelle continentale. Les discussions ont porté sur les opportunités d’investissement disponibles et le renforcement du partenariat, avec un accent particulier sur les grands projets tels que ceux de la pétrochimie, des énergies renouvelables et de l’interconnexion électrique régionale et africaine. Les opportunités de coopération et d’investissement dans les projets miniers et d’énergies nouvelles ont également été abordées.
À cette occasion, le ministre d’État a présenté un exposé global sur les axes principaux du programme de développement du secteur de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables en Algérie, soulignant les importantes potentialités du pays et son rôle central dans la garantie de la sécurité énergétique régionale et continentale, en appui aux objectifs communs de développement durable et de sécurité énergétique en Afrique.
La Société financière africaine (AFC) est une institution financière multilatérale de premier plan dans le domaine du financement des projets d’infrastructure en Afrique. Créée en 2007, elle a pour objectif de combler le déficit de financement dans les infrastructures sur le continent et de stimuler une croissance économique durable. L’institution fournit des solutions de financement innovantes, développe des projets et offre des conseils techniques dans des secteurs vitaux tels que l’énergie, les transports, les télécommunications et les ressources naturelles. Elle compte actuellement 40 pays africains et deux institutions financières internationales parmi ses actionnaires, et bénéficie d’une solide notation d’investissement de la part des agences de notation mondiales.
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