Dans une scène tragique qui se répète quotidiennement avec une cruauté insoutenable, la machine de guerre sioniste continue d’exterminer les Palestiniens dans la bande de Gaza par des bombardements intensifs et une famine délibérément imposée. Nous assistons à l’un des pires chapitres du génocide dans l’histoire de l’humanité, avec un bilan qui s’élève à 52 567 martyrs et 118 610 blessés, tandis que plus de 70 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë. Et pendant ce temps, le monde reste spectateur.
Alors que le gouvernement sioniste adopte des plans visant une occupation permanente de Gaza et un déplacement forcé de sa population, la résistance palestinienne réaffirme son attachement à la voie de la fermeté et de la lutte contre l’occupation.
Des frappes continues depuis l’aube d’hier, ont tué 32 Palestiniens, dont des enfants, selon des sources médicales. Les bombardements ont visé notamment des appartements dans le quartier Al-Karama au nord de Gaza, causant 15 martyrs, une maison à Al-Salatin (4 martyrs), une autre à Hay Al-Tuffah (6 martyrs), une frappe de drone à Khan Younès (2 martyrs), et un bombardement aérien sur une maison dans le quartier Ma’n, à l’est de Khan Younès, où 5 Palestiniens ont été tués et d'autres blessés ou portés disparus.
Depuis le 7 octobre 2023, le bilan total de la guerre génocidaire menée par les forces d’occupation sur Gaza s’élève à plus de 52 567 morts et 118 610 blessés.
Le ministère palestinien de la Santé a rapporté hier que 2 459 martyrs et 6 569 blessés ont été enregistrés depuis le 18 mars dernier, date de la reprise des agressions après l’accord de cessez-le-feu.
Le ministère a ajouté que de nombreux corps restent sous les décombres ou dans les rues, inaccessibles aux équipes de secours et de la défense civile.
Dans le même temps, l'entité sioniste cherche à étendre son opération militaire à l’ensemble de la bande de Gaza. Des médias sionistes ont rapporté que le gouvernement a approuvé un plan global pour occuper toute la bande de Gaza, prévoyant un changement stratégique, passant de raids temporaires à une occupation permanente, via une vaste offensive terrestre à long terme. Ce plan inclut également le déplacement forcé des habitants du nord vers le sud de Gaza.
Cette décision a coïncidé avec la convocation de dizaines de milliers de réservistes pour renforcer les troupes terrestres et aériennes. Le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a prétendu que ce plan visait à « vaincre le Hamas » et « ramener les otages », tandis que le ministre des Finances Bezalel Smotrich a déclaré que l’occupation serait définitive, sans retrait, même en échange des otages. Cela intervient alors que la porte-parole du Département d’État américain, Tami Bruce, affirme que Washington continue à œuvrer pour un accord de cessez-le-feu.
De son côté, le Hamas a réaffirmé son rejet de toute solution qui ne garantirait pas la fin complète de l’agression, le retrait total de Gaza, la reconstruction et la libération des prisonniers palestiniens. Le mouvement a insisté sur la poursuite de la résistance et de l’escalade militaire pour faire face à l’avancée de l’occupation, en s’appuyant sur la résilience du peuple palestinien et sur l’intensification des opérations militaires d’usure contre les forces d’occupation.
Le mouvement de résistance a également appelé la communauté internationale à intervenir pour faire pression sur l’entité sioniste et arrêter le génocide en cours contre le peuple palestinien, soulignant que toute solution doit être globale et garantir l’ensemble des droits palestiniens sans concessions.
Un désastre humanitaire sans précédent
Sur le plan humanitaire, Agnès Callamard secrétaire générale d’Amnesty International, a exhorté hier les acteurs internationaux, en particulier l’Union européenne, à prendre des mesures concrètes pour mettre fin au génocide perpétré par l’entité à Gaza, en soulignant l’utilisation combinée d’armes militaires et de politiques de famine qui ont rendu la bande de Gaza totalement dépourvue de nourriture
Dans une déclaration à la presse, Callamard a appelé ces acteurs à faire pression sur l’occupation pour permettre l’entrée de nourriture, d’eau et de médicaments dans la bande de Gaza, et à traduire en justice les responsables des crimes de guerre et du génocide
Elle a décrit la dégradation catastrophique de la situation humanitaire, en s’appuyant sur ses observations et le suivi du génocide qui se poursuit depuis 19 mois, aggravé par un blocus total imposé depuis le 2 mars.
Callamard a alerté sur l’épuisement total des ressources vitales à Gaza, en particulier depuis la reprise des hostilités en mars, déclarant « Nous savons que les gens manquent cruellement de nourriture, d’eau et de médicaments. Le Programme alimentaire mondial, l’Organisation mondiale de la santé, toutes les agences des Nations Unies et les ONG humanitaires tirent la sonnette d’alarme : il n’y a plus de nourriture à Gaza ».
Elle a qualifié la situation dans l’ensemble de la bande de Gaza de terriblement effrayante, affirmant qu’il s’agit d’un génocide perpétré au vu et au su de tous.
Les enfants restent les principales victimes de cette tragédie humanitaire, car maillon le plus faible face à la famine qui ravage Gaza. Des images et vidéos circulent montrant des corps amaigris, des cheveux tombés, des enfants incapables de marcher à cause de la malnutrition aiguë.
Les chiffres officiels révèlent que plus de 70 000 enfants ont été hospitalisés à cause de la faim, tandis que 290 000 autres sont au bord de la mort, dans un contexte de blocus étouffant qui empêche l’entrée de la nourriture et des médicaments depuis plusieurs mois.
Ces scènes déchirantes révèlent l’inaction mondiale face à la politique de famine sioniste, qui a déjà coûté la vie à 57 personnes, alors que 1,1 million d’enfants crient chaque jour pour obtenir les besoins élémentaires de la survie.
La souffrance des enfants de Gaza est devenue le témoignage vivant d’un génocide lent, où les familles peinent à nourrir leurs enfants, faisant la queue devant des cuisines collectives dont les réserves sont vides
Les réseaux sociaux regorgent de commentaires et d’images choquantes : ventres gonflés, yeux enfoncés, corps d’enfants ressemblant à des spectres. Le bureau d'information du gouvernement a mis en garde contre une catastrophe humanitaire sans précédent en raison de la fermeture continue des points de passage et de l’interdiction d’entrée du lait infantile et des compléments nutritionnels depuis 64 jours, posant une question amère sur le sens de l’humanité dans un monde qui reste spectateur alors que des enfants meurent de faim au XXIe siècle — sous un blocus soutenu par des puissances internationales.
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