Gaza sous peine de mort

Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a annoncé, ce mercredi soir, que le bilan des victimes du génocide en cours perpétré par l’occupation sioniste depuis près de deux ans s’élève à 65.062 morts et 165.697 blessés.

Dans un communiqué, le ministère a précisé que les hôpitaux de Gaza avaient accueilli, au cours des dernières 24 heures, 98 martyrs et 385 blessés à la suite de la poursuite des attaques sionistes.

Il a également confirmé que plusieurs victimes se trouvent encore sous les décombres des habitations et des installations détruites, ou dans les rues, les équipes de secours et de défense civile étant dans l’incapacité d’y accéder en raison de la gravité de la situation sécuritaire.

Le ministère a par ailleurs indiqué que le nombre de victimes parmi les personnes attendant l’aide humanitaire est monté à 2.504 martyrs et plus de 18.381 blessés depuis le 27 mai dernier. Les hôpitaux ont reçu au cours des dernières 24 heures 7 martyrs et 87 blessés parmi ces personnes.

En dehors de la supervision des Nations unies et des organisations humanitaires internationales, l’occupation sionistes a mis en place, depuis le 27 mai, un mécanisme de distribution de l’aide via ce qui est appelé « l’Institution de secours humanitaire de Gaza », un organisme soutenu par l’entité sionistes et les États-Unis mais rejeté par l’ONU. L’occupation a en outre pris pour cible les Palestiniens attendant l’aide aux points de distribution, faisant des milliers de morts et de blessés.

Dans ce contexte, le ministère a souligné que depuis la reprise du génocide à Gaza le 18 mars dernier, le nombre de victimes est monté à 12.511 martyrs et 53.656 blessés.

Concernant la famine, il a fait état d’un total de 432 décès dus à la malnutrition, dont 146 enfants, conséquence de la politique de famine imposée depuis près de deux ans, avec 4 nouveaux décès enregistrés ces dernières 24 heures.

Depuis la déclaration de famine par l’Initiative mondiale pour la classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC) en août dernier, 154 décès, dont 31 enfants, ont été recensés. L’organisation avait annoncé, dans son rapport du 22 août, que « la famine est en cours dans la ville de Gaza (Nord) » et qu’elle devrait « s’étendre à Deir al-Balah (Centre) et à Khan Younès (Sud) d’ici la fin septembre prochain ».

Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation sioniste, avec le soutien des États-Unis, mène à Gaza un génocide incluant meurtres, famine, destructions et déplacements forcés, en dépit de tous les appels internationaux et des ordonnances de la Cour internationale de Justice exigeant son arrêt.

Outre les dizaines de milliers de martyrs et blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, le génocide a provoqué plus de 9.000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.